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Netanyahu approuve un comité sécuritaire avec Ben Gvir
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a donné son accord pour former un comité ministériel consultatif en matière de sécurité, avec la participation du ministre de la Sécurité, Itamar Ben Gvir, selon les informations de la chaîne 12 israélienne.
Le journal « Israel Hayom » a rapporté que Netanyahu avait accepté d’intégrer Ben Gvir dans le nouveau comité de sécurité pour le convaincre de voter en faveur de la loi sur la nomination des rabbins. Cependant, le ministre de la Sécurité a refusé cette proposition, insistant pour être membre du petit « cabinet de cuisine » qui a remplacé le Conseil de la guerre, afin d’être partenaire dans la prise de décisions et la gestion des questions
Il a menacé de démissionner de la coalition gouvernementale en déclarant qu’il ne resterait pas dans un gouvernement qui hisserait le drapeau blanc si la guerre ne se poursuivait pas dans la bande de Gaza et aux frontières libanaises.
Contexte politique en Entité sioniste
Netanyahu a dissout le Conseil de guerre – formé après le 7 octobre – après la démission des ministres Benny Gantz et Gadi Eisenkot. Ben Gvir et le ministre des Finances, Yitzhak Smotrich, ont demandé à le rejoindre.
Mardi, Netanyahu a retiré le projet de loi sur les rabbins de l’ordre du jour avant le vote à la Knesset en première lecture, invoquant l’absence d’une majorité en sa faveur.
La composition et les compétences du comité
Le projet de loi prévoit de transférer le pouvoir de nomination des rabbins, dans les villes, du gouvernement local au ministère des Affaires religieuses, dirigé par Moshé Malkeieli du parti Shas religieux.
Le comité ministériel consultatif en matière de sécurité fait partie du Cabinet des affaires de sécurité et politiques et peut entendre de vastes rapports sur la sécurité. Les décisions du gouvernement israélien sont prises à deux niveaux : le gouvernement élargi et le cabinet.
Opposition et critiques
L’opposition accuse Netanyahu de céder aux pressions de Ben Gvir et Smotrich, qui ont menacé à plusieurs reprises de faire tomber le gouvernement si celui-ci décidait de mettre fin à la guerre à Gaza en concluant un accord d’échange de prisonniers avec le mouvement de résistance islamique, le Hamas.