Dans un récent article publié dans le magazine Newsweek, il est rapporté que Hassan Nasrallah, le chef du parti du Hezbollah libanais, a déçu les Palestiniens et leurs partisans. Après des attentes grandissantes, Nasrallah a finalement fait sa première déclaration publique depuis l’attaque d’Hamas contre Entité sioniste le 7 octobre dernier. Cependant, selon le magazine, Nasrallah est resté étrangement absent pendant toute cette période de tensions croissantes, ne s’adressant qu’à de faibles responsables de son parti. Les attentes étaient nombreuses et certains spéculaient que Nasrallah annoncerait des mesures supplémentaires ou une escalade marquante. Cependant, il s’est contenté de décrire la participation actuelle du Hezbollah dans le conflit, en soutenant le Hamas et le peuple palestinien.
Selon Jason Lemon, l’auteur de l’article, de nombreux Libanais, Palestiniens et autres personnes de la région du Moyen-Orient attendaient avec impatience ce discours de Nasrallah. Certaines rumeurs suggéraient même que le Hezbollah et les groupes soutenus par l’Iran pourraient déclarer une guerre totale contre Entité sioniste. Cependant, au lieu de cela, le chef du Hezbollah a simplement souligné que le niveau actuel de participation se poursuivrait tant que l’Entité sioniste ne prendrait pas des mesures pour escalader la situation.
Dans ce contexte, il est intéressant de noter que les États-Unis étaient au courant du discours de Nasrallah. Un porte-parole du département d’État américain a déclaré à Newsweek que l’administration américaine était tenue informée et ne cherchait pas à escalader ou à élargir le conflit. Il a souligné que le Hezbollah et d’autres acteurs, qu’ils soient gouvernementaux ou non, ne devraient pas profiter du conflit en cours, mettant en garde contre le risque d’une guerre sanglante entre Entité sioniste et le Liban comme en 2006.
Selon Afi Melamed, ancien responsable du renseignement israélien et conseiller aux affaires arabes des maires de Jérusalem, la position du Hezbollah et sa stratégie confirment sa volonté de continuer comme il l’a fait depuis le début du conflit à Gaza. Cependant, il critique également les déclarations de Nasrallah, déclarant qu’elles sont loin de correspondre aux capacités militaires complètes du Hezbollah.
En résumé, Hassan Nasrallah a finalement déçu les attentes des Palestiniens et de leurs partisans lors de sa première déclaration publique depuis le début du conflit. Malgré des anticipations d’escalade ou de déclarations majeures, Nasrallah a simplement réaffirmé la participation actuelle du Hezbollah dans le conflit, exprimant son soutien au Hamas et au peuple palestinien. Les commentaires de Nasrallah ont déclenché des réactions mitigées, certains les trouvant satisfaisants tandis que d’autres critiquent leur manque d’engagement et de stratégie claire.