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Hassan Nasrallah : un choc pour le Hezbollah et le Liban
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a trouvé la mort vendredi lors d’une frappe israélienne ciblant la banlieue sud de Beyrouth, zone emblématique du mouvement chiite soutenu par l’Iran.
Des rumeurs enflent à Beyrouth
Depuis la découverte du corps d’Hassan Nasrallah ce week-end, Beyrouth est agité de spéculations. La première interrogation qui se pose est celle de savoir qui succédera à Nasrallah à la tête du Hezbollah. Le vice-président du groupe a annoncé qu’un nouveau leader serait choisi « _dès que l’occasion se présentera_ », précisant que Nasrallah avait été tué avec quatre autres individus au cours de cette frappe, contredisant ainsi les affirmations israéliennes qui évoquaient la présence de plus de 20 membres du mouvement.
Les obsèques : une cérémonie attendue mais délicate
La question des obsèques d’Hassan Nasrallah se pose avec acuité, car selon les traditions musulmanes, ces dernières doivent avoir lieu dans les 24 heures suivant le décès, ce qui théoriquement devrait être le cas ce lundi 30 septembre. Cependant, le Hezbollah n’a pas encore annoncé officiellement la date des funérailles. Cette décision se prend également en concertation avec d’autres acteurs régionaux, notamment l’Iran et l’Irak.
Risques sécuritaires et rassemblements massifs
Les précédents cortèges funèbres ont attiré des milliers de partisans du Hezbollah dans le quartier sud de Beyrouth. Avec la mort de Nasrallah, on s’attend à une mobilisation massive, impliquant potentiellement les hauts responsables restants du groupe, ce qui représente une cible de choix pour l’armée israélienne.
Discours funéraire : qui assumera ce rôle ?
Un autre point d’incertitude concerne le discours funéraire, essentiel dans ce type de cérémonie. Traditionnellement, il incombe au successeur de Nasrallah de le prononcer, or cette désignation n’a pas encore eu lieu. Pendant ce temps, trois jours de deuil sont décrétés sur tout le territoire libanais, initiés par le Premier ministre, qui appelle « _tous les Libanais à rester unis_ ».
Des tensions perdurent alors que l’armée israélienne a mené une frappe aérienne en plein cœur de Beyrouth, marquant une première depuis le début des hostilités entre Entité sioniste et le Hezbollah. Plus d’un millier de personnes ont déjà perdu la vie au Liban depuis l’escalade des violences, constatent les autorités locales.