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Olivier Faure critique un gouvernement réactionnaire sur BFMTV
Lors de son passage à BFMTV, lundi soir, Olivier Faure, le leader du Parti socialiste (PS), n’a pas hésité à dénoncer le caractère «réactionnaire» du gouvernement actuel, affirmant que plusieurs de ses membres «ont porté la vision la plus radicale de la droite».
Une accusation de radicalisme à l’adresse de l’exécutif
Le premier secrétaire du PS avait déjà qualifié dimanche l’équipe ministérielle de Michel Barnier de «gouvernement le plus à droite de la Ve République». Lundi soir, il a maintenu ses propos, en avançant qu’il avait l’impression que «la “Manif pour tous” est arrivée au gouvernement». Cette allusion fait référence au mouvement de contestation qui s’est opposé à la loi sur le mariage pour tous, adoptée en 2013.
Cibles privilégiées : Bruno Retailleau et Laurence Garnier
Olivier Faure a pointé du doigt le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ainsi que la secrétaire d’État à la Consommation, Laurence Garnier, qui s’étaient opposés, il y a plus d’une décennie, à la réforme portée par Christiane Taubira. Cela place Faure dans la lignée des critiques formulées par Gabriel Attal, président des députés EPR, qui a exigé des garanties pour éviter tout retour en arrière sur la Procréation Médicalement Assistée (PMA), le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et les droits des LGBT.
Réponse de Bruno Retailleau sur TF1
Dans un entretien accordé au Figaro, Bruno Retailleau a réagi en affirmant qu’il assume tous ses combats et que «la loi Taubira est passée» et «doit être appliquée». Il a lancé un appel à ne pas «rejouer la bataille du passé», soulignant qu’il ne souhaitait pas revenir sur ce texte. En réponse aux accusations de Faure, Retailleau a demandé : «Où avez-vous entendu que Bruno Retailleau voudrait revenir sur ce texte ?»
Accusations supplémentaires contre le gouvernement
Malgré les justifications fournies par Retailleau, Olivier Faure a poursuivi ses attaques, reprochant à certains membres du gouvernement de porter une version extrême de la droite, ayant même accepté une certaine «familiarité avec l’extrême droite». En réponse à la position ferme de l’exécutif sur l’immigration, il a précisé que certaines déclarations relevaient de la «discrimination», en faisant allusion aux «Français de papier», provoquant ainsi une controverse autour des critères d’égalité entre les citoyens.