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Les opérations anti-terroristes du SAS britannique sont menacées par la Convention européenne des droits de l’homme, selon trois commandants des forces spéciales. Ces vétérans militent pour que l’Article 2 de la CEDH soit exclu des missions à haut risque menées par les troupes d’élite du Royaume-Uni contre des ennemis comme l’État islamique.
Une législation problématique
Ils affirment que cette législation, intégrée au droit britannique par l’Human Rights Act de 1998 sous le gouvernement de Tony Blair, protège les terroristes et met en danger davantage nos troupes. Le brigadier Aldwin Wight, ancien Commandant du SAS de 1992 à 1994, a déclaré : « Nous avons un devoir envers les soldats que nous avons commandés, et envers ceux qui servent aujourd’hui. Ils mettent leur vie en jeu, font preuve d’un courage incroyable dans des moments difficiles, mais sont harcelés par des avocats pour le reste de leur vie. »
Un appel à l’action
Jamie Lowther Pinkerton, qui a été secrétaire particulier du duc et de la duchesse de Cambridge après avoir servi dans le SAS, a ajouté : « Je me sens honteux que ceux que j’ai commandés soient poursuivis pour leurs actions tout à fait légitimes d’il y a des décennies. » Les commandants soulignent que leur mission est apolitique et que les gouvernements conservateurs et travaillistes ont ignoré cette problématique, bien qu’elle menace l’efficacité opérationnelle et le recrutement.
La réalité sur le terrain
George Simm, ancien sergent-major régimentaire du SAS, a déclaré : « Nous devons soutenir notre personnel militaire, car ils combattent des ennemis qui ne reconnaissent aucune règle, ce sont des terroristes qui cherchent à exploiter nos valeurs et nos lois. » L’Article 2 de la CEDH, rédigé juste après la Seconde Guerre mondiale, stipule que « le droit à la vie de chacun doit être protégé par la loi ». Cependant, les vétérans du SAS soutiennent qu’il n’était jamais destiné à s’appliquer en plein champ de bataille.
Des enquêtes en cours
Les dirigeants du SAS affirment qu’il y a au moins dix affaires contre des soldats du SAS faisant l’objet d’une réinquiry en Irlande du Nord, menées par des cabinets d’avocats nationalistes citant l’Article 2. De plus, le régiment fait l’objet d’une enquête concernant des allégations selon lesquelles ses soldats auraient « assassiné » jusqu’à 80 suspects talibans sous garde britannique en Afghanistan.
Un soutien nécessaire
Alors que les opérations SAS continuent d’être compromises par des questions juridiques, les commandants insistent sur l’importance de soutenir les troupes qui se battent contre le terrorisme, rappelant l’urgence d’aborder ces préoccupations au sein du gouvernement britannique.