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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a récemment appelé à des sommets réguliers des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’espace Schengen, en réponse à la crise de l’immigration illégale qui frappe l’Union européenne. Cette proposition a été formulée lors d’un discours prononcé au Parlement européen, où Orban a souligné l’urgence de la situation migratoire actuelle, qu’il considère plus critique depuis 2015.
Une crise migratoire alarmante
Viktor Orban a déclaré que le Schengen, zone de libre circulation de 25 des 27 États membres de l’UE ainsi que de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse, risquait de s’effondrer si des mesures appropriées n’étaient pas prises rapidement. Selon lui, l’augmentation des flux migratoires représente un défi majeur pour la stabilité de l’Europe.
Propositions concrètes d’Orban
Le Premier ministre a proposé que les demandes d’asile soient traitées dans des « hotspots » situés en dehors de l’UE, empêchant ainsi les demandeurs d’asile d’entrer sur le territoire européen sans autorisation préalable. « Nous ne pouvons autoriser l’entrée dans l’UE qu’à ceux qui ont reçu une autorisation préalable », a-t-il affirmé.
Réactions et contexte politique
Cette déclaration intervient alors qu’Orban a récemment exprimé son intention que la Hongrie ne participe plus à la politique migratoire de l’UE. Il a également critiqué la réforme de l’asile récemment adoptée, qui impose aux États membres de solidarité avec ceux d’entre eux qui sont particulièrement touchés par l’immigration. Orban a avancé que l’immigration illégale pourrait entraîner une augmentation de l’antisémitisme, de la violence à l’égard des femmes et de l’homophobie.
Réponse de l’UE
En réponse aux inquiétudes exprimées par Orban, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné que la question migratoire devait être abordée de manière collective et européenne, avec le nouveau paquet migratoire et d’asile devant être mis en œuvre rapidement.