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La municipalité parisienne a honoré Paul Watson, le fondateur de l’ONG Sea Shepherd, en lui décernant le titre de citoyen d’honneur ce mardi. Actuellement détenu au Danemark et menacé d’extradition vers le Japon, cette distinction vise à saluer son « courage » et son « engagement » en faveur de la protection des océans.
Un appel à la libération
« Paul Watson doit être libre », a déclaré Anne Hidalgo. La Ville de Paris a exprimé son soutien en réclamant « la libération immédiate » du militant écologiste, reconnu comme une figure emblématique de la défense des océans, notamment des baleines. Dans un communiqué, la municipalité a indiqué que cette distinction était une marque de soutien renforcé envers Watson.
Le soutien de la Ville de Paris
« En attribuant à Paul Watson le titre de citoyen d’honneur, la ville de Paris souhaite saluer son courage et son engagement en faveur de la protection de l’environnement », a précisé la Ville. Ce geste s’ajoute aux nombreuses marques de soutien qui lui ont été exprimées depuis son arrestation.
Un militant engagé
Fatoumata Koné, présidente du groupe écologiste au Conseil de Paris, a souligné : « Aujourd’hui, nous défendons un homme qui incarne la lutte pour l’écologie mondiale. Paul Watson a consacré sa vie à la protection des océans, au péril de sa propre liberté ». Elle a insisté sur le fait que « défendre le vivant n’est ni un délit ni un crime, c’est une nécessité et une urgence ».
Contexte de la détention
Âgé de 73 ans, Paul Watson a été arrêté au Groenland le 21 juillet alors qu’il tentait d’intercepter un navire usine baleinier japonais. Le Japon a relancé une demande d’extradition, accusant Watson d’être responsable de blessures infligées à un marin nippon lors d’une opération en 2010.
Risques encourus par Paul Watson
Ses avocats ont alerté le Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement des risques de traitements inhumains qu’il pourrait subir dans les prisons japonaises. Ils affirment que les délits pour lesquels il est poursuivi ne sont pas passibles de prison selon le droit groenlandais, ce que conteste le parquet de Nuuk.