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Un drame familial tragique a récemment mis en lumière les dangers des pesticides pour les fleuristes en France. Laure Marivain, une fleuriste de 20 ans d’expérience, a perdu sa fille Emmy, âgée de 11 ans, en juillet 2022 à cause de la leucémie, qui serait liée à son exposition aux produits chimiques pendant sa grossesse.
Un lien direct entre les pesticides et la maladie
Lors d’une audience à Rennes, Laure Marivain a exprimé sa douleur en déclarant : « J’ai empoisonné mon bébé. » Elle a longtemps cherché une explication à la tragédie de sa fille, confirmée par le Fonds d’Indemnisation des Victimes des Pesticides (FIVP) qui a établi un lien entre l’exposition aux pesticides sur les fleurs et la maladie d’Emmy.
Une exposition inquiétante
Le rapport de l’INSERM de 2013 avait déjà souligné le lien entre l’exposition aux pesticides et certaines maladies infantiles. Pendant sa grossesse, Laure a manipulé des fleurs traitées avec des pesticides provenant des Pays-Bas et d’Amérique du Sud, ce qui pourrait avoir eu des conséquences fatales pour sa fille.
Des complications de santé pour Laure
Au cours de sa grossesse, Laure a connu diverses complications, dont un problème avec son placenta, qui a été décrit comme noirci. Malgré l’absence de consommation de drogues ou d’alcool, des tests sanguins ont révélé des anomalies, incitant les médecins à poser des questions sur son mode de vie.
Le combat d’une mère
Emmy a été diagnostiquée avec une leucémie à l’âge de quatre ans, entraînant un long parcours médical comprenant des milliers de procédures. Sa mère, avec une voix brisée, a partagé l’angoisse et la douleur que sa fille a subies. Avant de mourir, Emmy a demandé à sa mère de faire connaître son histoire.
Les dangers des pesticides pour les fleuristes
Le cabinet d’avocats de Laure a mis en avant l’absence de réglementation concernant les résidus de pesticides dans le secteur floral. Environ 85 % des fleurs vendues en France proviennent de l’étranger et contiennent des produits chimiques interdits dans l’Union Européenne. Cette situation soulève des questions critiques sur la sécurité des fleuristes et des consommateurs.
Appel à des pratiques plus sûres
Des experts comme Bruno Schiffers et Violette Geissen affirment que les risques pour les fleuristes sont supérieurs à ceux des agriculteurs, car ils n’ont pas de protections adéquates. Geissen recommande de travailler uniquement avec des fleurs biologiques, exemptes de pesticides, pour réduire les risques de santé.
Une demande de justice
En réponse à cette tragédie, le FIVP a proposé une indemnité de 25 000 euros à la famille d’Emmy, une somme contestée par ses parents qui réclament plus d’un million d’euros pour le préjudice moral et la souffrance endurée par leur fille. Le jugement sera rendu le 4 décembre 2024, marquant une étape cruciale dans la sensibilisation aux dangers des pesticides pour les fleuristes.
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