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Dans les dernières heures de tensions au Moyen-Orient, des frappes aériennes israéliennes ont visé des camps de réfugiés dans la bande de Gaza, faisant de nombreuses victimes. Les autorités sanitaires gazaouies déclarent un bilan d’au moins 53 morts et plusieurs dizaines de blessés. Face aux appels internationaux pour un cessez-le-feu, Entité sioniste poursuit ses opérations contre le Hamas. Cet article détaille les évènements récents et leurs répercussions tragiques pour les civils.
Frappes nocturnes dévastatrices
Selon le Ministère de la Santé de Gaza, le camp de réfugiés de Maghazi a été frappé pendant la nuit, causant la mort d’au moins 40 personnes et en blessant 34 autres. Des immeubles résidentiels de plusieurs étages, refuge de personnes déplacées d’autres parties de Gaza, ont été réduits en poussière sous les bombardements. Arafat Abu Mashaia, résident du camp, qualifie ces attaques de « vrai massacre », assurant que la population ici est pacifique et défiant quiconque d’affirmer la présence de combattants de la résistance sur les lieux. Ces zones résidentielles, initialement désignées comme refuge par l’armée israélienne, se retrouvent désormais au cœur de l’offensive militaire, notamment au nord de l’enclave.
Impact sur les infrastructures civiles
Une autre attaque aérienne a touché une maison près d’une école dans le camp de réfugiés de Bureji, également situé au centre de Gaza. Le personnel de l’hôpital al-Aqsa fait état d’au moins 13 victimes mortelles. Le camp, peuplé d’environ 46 000 âmes, avait déjà été la cible d’assauts aériens le jeudi précédent. La répétition de ces frappes sur des zones densément peuplées soulève des inquiétudes croissantes quant au respect des normes internationales de protection des civils en temps de conflit.
Résonance et conséquences internationales
Ces évènements interviennent dans un contexte de tensions exacerbées et de pressions diplomatiques internationales. La communauté internationale appelle à un cessez-le-feu ou à une pause humanitaire, mais jusqu’à présent, ces appels ne semblent pas altérer le rythme des opérations militaires israéliennes. L’impact humanitaire de ces frappes sur la population gazaouie captive l’attention mondiale et pousse à une réflexion sur l’urgence d’une réponse coordonnée pour prévenir une escalade supplémentaire du conflit.