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Une réflexion poignante sur la perte d’un animal de compagnie ne peut que résonner dans un monde où les tragédies se succèdent. Le matin suivant la mort de mon chien, Kirby, j’ai été submergé par l’amour et la tristesse partagés sur les réseaux sociaux, illustrant la connexion profonde que nous entretenons avec nos animaux. Kirby, dont le nom dérive d’un ancien terme nordique signifiant « établissement ecclésiastique », symbolise bien plus qu’un simple compagnon; il représente l’amour inconditionnel que nous pouvons offrir et recevoir.
Un rappel des horreurs du monde
Ce terme, qui résonne à l’aube du 7 octobre, coïncide avec les événements tragiques au Moyen-Orient et une année de guerre marquée par la vengeance. En pensant à Kirby, qui a été sauvé d’un refuge sordide, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec les souffrances humaines causées par la guerre et les déplacements forcés, notamment en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. La douleur de la perte de mon animal soulève des questions sur la souffrance humaine à grande échelle, une souffrance souvent ignorée par ceux qui détiennent le pouvoir.
Le poids du doute et de l’humilité
Le doute, un sentiment raréfié chez l’homme, a troublé mon sommeil. J’ai été réconforté par les nombreux messages de condoléances pour Kirby, qui avait l’habitude de me rappeler, par ses gestes affectueux, les petites tâches du quotidien. Si la perte d’un animal qui ne vivait que pour aimer peut provoquer un tel élan de sympathie, quel bruit devrions-nous entendre face à la violence des bombes qui tombent sur Gaza, sur Beyrouth et sur d’autres terres oubliées ? Les animaux, qui ont inspiré tant de fables par Esopo, Fedro et La Fontaine, doivent-ils inventer un nouveau langage pour que leurs souffrances soient entendues ?
Une douleur partagée et une réflexion nécessaire
La douleur que j’éprouve face à la perte de Kirby est personnelle, mais elle ne peut pas être comparée à la souffrance des innocents dont la vie est fauchée par des conflits incessants. Devons-nous rester silencieux face à cette tragédie ? Acceptons-nous le cynisme des puissants et l’indifférence des médias qui ne s’intéressent qu’aux drames lorsqu’ils touchent les privilégiés ? Le silence et les larmes que nous partageons peuvent-elles susciter une prise de conscience contre les tragédies orchestrées par les puissants contre les plus vulnérables ?