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Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a rencontré, le lundi 18 novembre, le ministre russe des ressources naturelles, Alexander Kozlov, à Pyongyang. Cette rencontre intervient dans un contexte de renforcement des liens entre la Corée du Nord et la Russie, surtout en relation avec la guerre en Ukraine, selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA.
Appel à renforcer les échanges bilatéraux
Au cours de cette réunion, Kim Jong-un a évoqué un accord de défense récemment ratifié avec la Russie. Il a exprimé son souhait de *« promouvoir davantage les échanges commerciaux, économiques, scientifiques et technologiques intergouvernementaux »*. Cette déclaration souligne l’intention de Pyongyang de renforcer sa coopération avec Moscou, notamment dans des domaines stratégiques.
Inquiétudes croissantes de l’Occident
Les États-Unis et la Corée du Sud accusent la Corée du Nord d’avoir envoyé plus de 10 000 soldats en Russie pour soutenir l’effort de guerre de Moscou en Ukraine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré le 7 novembre que des troupes nord-coréennes avaient *« pris part aux hostilités »* et avaient subi des *« pertes »* dans la région de Koursk, qui borde l’Ukraine.
Le renseignement sud-coréen a également rapporté que des militaires nord-coréens combattaient dans cette région, suscitant des inquiétudes au sein de la communauté internationale.
Risques d’une aide technologique accrue
Les craintes occidentales se portent sur la possibilité que la Russie fournisse à la Corée du Nord une assistance technologique en échange de son soutien militaire. Cela pourrait faciliter le développement du programme nucléaire nord-coréen. Fin octobre, Pyongyang a réalisé un essai de ce qui a été présenté comme son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal.
Réactions internationales
La situation a également suscité des inquiétudes en Chine. Des experts, comme Zhao Tong, expriment des préoccupations quant aux conséquences de l’engagement de la Corée du Nord auprès de la Russie, soulignant les répercussions potentielles sur la stabilité régionale.