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Retrait de la loi financière : escalade des tensions au Kenya
Le président kényan William Ruto a récemment fait marche arrière en refusant de signer la nouvelle loi financière controversée, suite à des manifestations populaires ayant dégénéré en violence et tentatives d’incursion au Parlement, causant la mort de 23 personnes selon la Commission nationale kényane des droits de l’homme.
Les conséquences du retrait
Malgré sa volonté d’écouter les voix opposées à la loi, de la retirer et d’engager un dialogue avec la jeunesse pour trouver des solutions budgétaires, certains manifestants persistent dans leurs revendications. Ces dernières ont évolué de la simple opposition à la loi à la demande de démission du président, provoquant des affrontements tendus dans les rues de Nairobi et d’autres régions du pays.
Pressions internationales
De son côté, le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a annoncé que le secrétaire d’État Anthony Blinken a contacté directement le président kényan après le retrait de la loi financière. Cette réaction internationale soulève des interrogations sur un éventuel interventionnisme occidental pour apaiser la situation.
Nouveaux défis
Malgré une relative accalmie des manifestations, le président Ruto pourrait affronter de nouveaux défis au sein de son gouvernement. Des tensions ont émergé entre lui et son vice-président, révélant des dissensions internes et nécessitant des solutions rapides pour garantir la stabilité politique du pays.