Sommaire
Ce jeudi, Sandrine Rousseau, députée écologiste, a présidé une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans les secteurs artistique et médiatique. À l’issue de la séance, elle a partagé son témoignage, faisant preuve d’une grande émotion.
Témoignage poignant de Sandrine Rousseau
En fin de séance, Sandrine Rousseau a pris la parole pour évoquer son expérience : « J’ai été l’objet d’une des premières pages au sujet de, je pense, une des premières enquêtes en France en matière de violences sexistes et sexuelles dans le monde politique. » Elle a fait référence à l’affaire Denis Baupin, ancien vice-président de l’Assemblée nationale. En 2016, elle avait accusé Baupin, avec dix autres femmes, d’agressions sexuelles.
L’enquête et ses conséquences
Bien que l’enquête sur les allégations ait été classée sans suite pour cause de prescription, le parquet de Paris a indiqué que certains faits étaient « susceptibles d’être qualifiés pénalement ». Cette situation soulève des questions sur la protection des victimes et l’importance de rendre publiques ces affaires.
Un appel à la responsabilité des médias
Lors de son intervention, Rousseau a également interpellé les journalistes de Mediapart présents dans la salle. Elle a souligné : « Vraiment, vous avez beaucoup de responsabilités dans le sérieux de l’enquête parce qu’il n’y a que ça qui protégera la victime qui parle. Et donc merci à vous pour ce que vous faites. » Il est important de noter que l’enquête sur les témoignages visant Denis Baupin avait été conduite par des journalistes de France Inter.