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Nicolas Sarkozy soutient Bruno Retailleau face à la crise de l’immigration
L’ancien président Nicolas Sarkozy a exprimé son soutien envers Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l’Intérieur, en plaidant pour une politique d’immigration plus ferme. Lors d’une intervention sur Europe 1 et CNews, il a affirmé que Retailleau avait « raison de privilégier la fermeté sur l’humanité » dans le domaine de l’immigration et de la sécurité.
La fermeté et l’humanité en question
Sarkozy a commenté les récentes déclarations de Retailleau sur des sujets controversés tels que l’immigration et le respect de l’État de droit. Il a souligné que « dès qu’un individu souhaite agir, il est immédiatement accusé de se situer quelque part entre Hitler et Laval », ce qui, selon lui, est problématique.
Pour l’ancien chef de l’État, il n’est plus possible d’aborder les questions d’immigration ou de sécurité en opposant la « fermeté » à « l’humanité », comme l’a fait Michel Barnier dans sa première interview. Il estime que le Premier ministre devra faire un choix, et que Bruno Retailleau a raison de vouloir prioriser la fermeté. Selon Sarkozy, même si cela peut engendrer des problèmes d’humanité pour certaines personnes, il faudra passer outre, car nous ne sommes qu’au début d’une crise migratoire en cours.
Des choix politiques clairs
Sarkozy a également affirmé que l’on ne pouvait pas simultanément satisfaire les exigences du ministère de l’Intérieur et celles du ministère de la Justice, ce qui reflète les tensions déjà apparentes entre Bruno Retailleau et Didier Migaud sur la politique pénale. D’une manière plus générale, il a qualifié l’immigration de « problème majeur » et a insisté sur la nécessité de réformer les procédures, tout en reconnaissant la complexité de la question qui ne pourra être résolue par des mesures simplistes.
Alerte sur l’augmentation des impôts
Lors de cette intervention, Nicolas Sarkozy a également mis en garde le gouvernement contre une augmentation des impôts. Il a affirmé : « Si après sept années de stabilisation des impôts par Macron, un Premier ministre de droite fait l’augmentation des impôts, cela serait une erreur, ce n’est pas possible. »
Sarkozy a déclaré qu’il n’avait pas consacré sa carrière politique à la tête de la droite républicaine pour constater qu’un Premier ministre de droite se concentre d’emblée sur une augmentation des impôts plutôt que sur la réduction des dépenses.