Sommaire
Changement climatique : la Terre en danger de devenir inhabitable
Le changement climatique représente l’un des plus grands défis auxquels l’humanité et la planète font face aujourd’hui. Ses impacts ne se limitent pas à l’environnement, mais affectent directement la vie humaine et la santé publique.
De l’élévation du niveau des mers et de la fonte des glaces aux pôles, à l’intensification des ouragans et des inondations, en passant par l’allongement des saisons de sécheresse et l’augmentation de la fréquence des incendies de forêt, le changement climatique menace les moyens de subsistance et la santé publique. La planète se rapproche d’un point de non-retour, en raison de la hausse des températures mondiales, de la menace pour la biodiversité et de la dégradation des écosystèmes.
Défis sanitaires menaçant notre planète
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié le changement climatique de plus grande menace pour la santé humaine, avec des risques croissants pour la santé des personnes, des animaux et de l’environnement. Ces risques pourraient freiner les progrès réalisés en matière de santé publique, perturber les systèmes de santé et accroître la propagation des maladies.
Un rapport récent intitulé « Dix nouvelles perspectives en science climatique », lancé par une alliance mondiale de scientifiques, révèle des défis climatiques critiques. Il souligne comment l’augmentation des températures accroît le risque d’effondrement des écosystèmes et menace la santé reproductive des mères.
Le rapport met en garde contre des impacts climatiques sévères qui pourraient rendre la Terre inhabitable. Il est déjà responsable de 37 % des décès liés à la chaleur dans le monde entre 1991 et 2018, et ce fardeau devrait s’aggraver avec les vagues de chaleur récentes depuis 2022, où les températures ont atteint des niveaux record.
La réalité de la catastrophe climatique
Des inondations dévastatrices ayant battu des records en Espagne, des tempêtes violentes en Floride et des incendies de forêt en Amérique du Sud témoignent des phénomènes météorologiques extrêmes qui s’intensifient à travers le monde.
2024 semble être sur le point de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée, selon l’Organisation mondiale de la météorologie. Un rapport a révélé que les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux record l’année dernière. De plus, l’élévation des températures océaniques a considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies, et il est prévu que cela continue de manière irréversible sur des échelles de temps allant de centaines à des milliers d’années.
Le rapport note également la diminution de la surface de la glace de mer dans l’Antarctique, atteignant son deuxième plus bas niveau jamais enregistré par satellite, après 2023. Les phénomènes météorologiques extrêmes continuent de compromettre les objectifs de développement durable dans tous les domaines et exacerbent l’insécurité alimentaire et la crise des migrations climatiques.
L’avenir de notre planète en jeu
La Terre fait face à une urgence climatique, et le temps pour agir afin de sauver ce qui peut l’être s’amenuise rapidement. Selon un rapport sur l’écart des émissions de 2024 publié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, trois scénarios s’offrent à nous : soit saisir la dernière chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, nécessitant une réduction de 57 % des émissions de gaz dans les 10 prochaines années, soit lutter pour s’adapter à un réchauffement de 2°C, soit faire face à des conséquences catastrophiques à 2,6°C et au-delà.
Pour sortir de cette crise, il est indispensable d’accroître l’utilisation des énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne, d’éliminer les combustibles fossiles dans les secteurs industriels et énergétiques, et d’adopter une approche d’économie circulaire pour préserver les ressources de la Terre et réduire les activités industrielles contribuant aux émissions.
Les effets du changement climatique aggravent le sort des plus pauvres dans le monde, les pays en développement supportant la plus grande facture en raison de leur incapacité à financer les dépenses nécessaires pour s’adapter aux effets du changement climatique.