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Lancement d’un Appel d’Offres pour l’Éolien en Mer en France
Publié le 27 septembre 2024 à 19:41, cet article met en lumière l’annonce faite par le gouvernement concernant un appel d’offres majeur pour le développement de l’éolien en mer, attendu d’ici la fin de l’année 2024. Cet appel d’offres vise à soutenir la production d’électricité à partir de sources renouvelables et à atteindre un objectif ambitieux de 18 gigawatts (GW) d’énergie éolienne en France d’ici 2035.
Objectif de Production Énergétique
Ce nouvel appel d’offres, qui concerne une puissance totale comprise entre 8 et 10 GW, est essentiel pour réaliser cet objectif de 18 GW en service, alors que la France ne comptait que 1,5 GW d’éolien en mer en 2024. Cette initiative a été confirmée par le ministère de la Transition écologique lors d’un communiqué récent.
Calendrier et Cartographie des Zones Prioritaires
Le ministère a précisé que la décision finale de l’État sera annoncée dans les semaines à venir. En parallèle, une carte des zones prioritaires pour le déploiement des futurs parcs éoliens en mer sera publiée. Cela ouvrira la voie au dixième appel d’offres éolien en mer (AO10), prévu pour la fin de l’année 2024.
Contexte et Consultation du Public
Cette annonce fait suite à une réunion qui a eu lieu à l’hôtel de Roquelaure avec plusieurs ministres impliqués dans la transition énergétique. Le gouvernement précédent avait initié un débat public intitulé «La mer en débat», qui s’est tenu entre le 20 novembre 2023 et le 26 avril 2024. Ce débat a généré plus de 20 000 contributions écrites, démontrant un intérêt significatif pour les projets d’éolien en mer.
Vers une Énergie Décarbonée et Durable
Le gouvernement souligne que cet effort vise à établir des zones propices au développement de l’éolien en mer tout en conciliant les diverses activités comme la pêche, le transport maritime, ainsi que la préservation des paysages et de la biodiversité des côtes françaises. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a insisté sur l’importance de cette approche intégrée pour l’avenir énergétique de la France.