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Le métier fascinant de sourcier : secrets et apprentissage révélé

by Lea
Le métier fascinant de sourcier : secrets et apprentissage révélé

Détecter un point d’eau avec une baguette est le talent unique des sourciers. Depuis quatre ans, Diane Streichenberger, ancienne urbaniste paysagiste devenue géobiologue, partage les secrets de ce métier captivant.

Une capacité naturelle à ressentir l’eau

Selon Diane Streichenberger, « tout le monde est capable de sentir s’il y a de l’eau, le corps humain en contient 70 % ». Lorsqu’un sourcier passe au-dessus d’un point d’eau, un signal, appelé « signal sourcier », se déclenche en lui. Plutôt que de voir cette capacité comme une simple croyance, Diane la considère comme une conviction profonde. Elle compare cette aptitude à la capacité de dessiner : « On n’est pas tous des Michel-Ange mais on peut tous dessiner. » Elle souligne ainsi l’importance de l’apprentissage et de la pratique.

Des ateliers accessibles à tous

Originaire de la région parisienne et installée à Lavaur depuis 20 ans, Diane propose, depuis quatre ans, des ateliers intitulés « sourcier pour tous ». Ces sessions permettent aux participants, de 12 à 80 ans, d’apprendre à se centrer sur eux-mêmes, baguette en main. Elle déclare : « Les baguettes ne sont que des amplificateurs. Le corps est une antenne qui perçoit tout. » Ses élèves sont souvent surpris des résultats obtenus au cours de ces ateliers, ce qui leur permet d’explorer un nouveau champ de compétences.

Un parcours motivé par des expériences personnelles

Diane a décidé de se former il y a dix ans après avoir constaté des anomalies dans son lieu de travail. « J’ai fait intervenir un géobiologue et cela m’a ouvert les yeux », explique-t-elle. Cela l’a poussée à changer de vocation, mettant de côté le négoce de matériaux écologiques pour se consacrer à sa nouvelle passion.

Aujourd’hui, Diane est souvent sollicitée pour évaluer des terrains, éviter de construire sur des failles souterraines ou aider des résidents à comprendre les malaises ressentis dans certains lieux. Elle intervient également auprès de chefs d’entreprise cherchant des réponses à des problèmes mystérieux. « C’est souvent en off, le dimanche ou les jours fériés, mais ces entreprises cherchent une solution car elles ont fait un bout de chemin », partage-t-elle avec un sourire.

Le rôle des animaux dans la détection de l’eau

Les éleveurs font souvent appel à Diane lorsqu’ils rencontrent des problèmes au sein de leurs troupeaux. « Lorsque les vétérinaires ne trouvent rien, les éleveurs viennent chercher un géobiologue », souligne-t-elle. Des facteurs comme des installations photovoltaïques perturbant les animaux ou des courants électriques vagabonds dans le sol demandent une approche différente. Diane ajoute : « Les animaux sont nos éclaireurs. Ils annoncent ce qui va arriver. »

Promouvoir une pratique sensible

Pour sensibiliser un plus large public et venir en aide à ceux dans le besoin, Diane Streichenberger organise des sessions pour apprendre à trouver l’eau. « Dans le bio sensible, le sourcier est une sorte de repère, parce que l’eau c’est concret », conclut-elle. Cette démarche non seulement valorise l’art du sourcier mais renforce également notre lien avec la nature et son approvisionnement en eau.

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