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La situation des Palestiniens au Liban se détériore, en particulier dans le camp d’Aïn El-Hilweh, récemment touché par une frappe israélienne. Cette attaque, survenue le 1er octobre dernier, a causé la mort de cinq personnes, illustrant l’escalade des tensions dans la région.
Contexte du conflit
Il y a un an, suite aux attaques du Hamas en Entité sioniste, le Hezbollah avait ouvert un front depuis le sud du Liban contre l’État hébreu. Les récents événements, marqués par l’explosion de tensions et des attaques contre des figures clés comme Hassan Nasrallah, ont amplifié les inquiétudes des plus de 100 000 Palestiniens vivant à Aïn El-Hilweh. Ce camp, situé à Saïda, à environ quarante kilomètres au sud de Beyrouth, souffre d’une surpopulation et de conditions de vie précaires.
La vie quotidienne à Aïn El-Hilweh
Pour accéder au camp, il est nécessaire de franchir deux checkpoints de l’armée libanaise. À l’intérieur, les témoignages des habitants révèlent une réalité difficile. Khadija, une résidente âgée de 75 ans, se souvient de l’exode de sa famille en 1948, lors de la Nakba. Elle évoque les souvenirs de sa maison à Haïfa, aujourd’hui transformée par les changements imposés par Entité sioniste : « Notre maison est toujours là-bas. Ils ont construit une autoroute sur nos terres », raconte-t-elle.
Les espoirs et les défis des Palestiniens
Iman, 54 ans, née dans le camp, exprime son désir de retourner en Palestine. Elle souligne les conditions de vie difficiles : « Nous vivons en état de siège. En tant que Palestinien, nous devons nous battre au quotidien. Le camp est bondé, et nous n’avons pas le droit de travailler. » Les jeunes, bien qu’éduqués, peinent à trouver des opportunités professionnelles, renforçant le sentiment d’injustice et d’absence de droits.
Les répercussions de la frappe israélienne
La récente frappe israélienne a exacerbé le climat d’angoisse au sein du camp. Iman indique : « Nous sommes habitués. En 1982, Entité sioniste avait fait bien pire que ça. » Cette résilience face à la violence souligne la lutte quotidienne des Palestiniens, qui continuent de vivre en marge de la société libanaise tout en espérant un retour en Palestine.