Sommaire
Florent Manaudou parle du dopage dans le sport
Publié le 30 Sep 2024 à 20:30
Le sujet du dopage sportif reste sensible et sérieux dans le domaine du sport, et Florent Manaudou a récemment fait des déclarations marquantes à ce sujet.
Un parcours impressionnant aux Jeux Olympiques
Florent Manaudou n’a plus rien à prouver en tant que nageur. Médaillé olympique, le frère de Laure Manaudou a démontré ses compétences au sein de la Défense Arena où il a remporté deux médailles de bronze. Le public français, ainsi que sa sœur, commentatrice lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, ont été témoins de son émotion. « Il était très ému. Je pense que c’est un gros soulagement pour lui d’être arrivé là. Il a arrêté la natation, il a fait du handball, il a repris… », a-t-elle confié sur France 2 après ses performances.
Les émotions des JO
Pour Florent Manaudou, les Jeux Olympiques ont été une expérience inoubliable. Lors de son passage dans l’émission Legend, il a partagé son enthousiasme : « C’était fou. C’était incroyable ! » Il a ajouté qu’il ne s’attendait pas à un tel engouement autour des athlètes : “On est un peu râleurs, on a eu beaucoup de critiques : ‘les places sont trop chères, la Seine est polluée’… Et en fait, ça a été une fête de fou.”
Une révélation sur le dopage
Durant son entretien avec Guillaume Pley, Florent Manaudou a également évoqué le dopage sportif. Il a mis en lumière la réalité de cette problématique : « T’as du dopage dans tous les sports. » Il a expliqué les contraintes liées aux contrôles antidopages, indiquant que les athlètes de haut niveau doivent quotidiennement signaler leur localisation. « Ils peuvent venir toquer à ma porte tous les jours de l’année », a-t-il ajouté.
Des contrôles fréquents
Florent Manaudou a révélé qu’il avait été contrôlé près de 300 fois au cours de sa carrière. « Je le fais parce qu’il faut le faire, que c’est important et qu’on est là pour un sport propre. Mais des fois, les mecs viennent chez toi à 6h du matin…” s’est-il agacé. Il a précisé la fréquence des contrôles, surtout durant l’année des JO, où ils peuvent se produire toutes les deux semaines.
Les défis des contrôles antidopage
Manaudou a également abordé les conséquences d’un no show lors d’un contrôle, précisant qu’un athlète ne peut pas en avoir trois par an sans risquer une suspension de deux ans. Il a personnellement connu cette situation lorsque son interphone était en panne : « Ils sonnent et au bout de 55 minutes, ils t’appellent si tu n’as pas répondu. »
La pression des contrôles
Pour lui, le contrôle en soi n’est pas la partie la plus pesante ; c’est plutôt l’obligation de déclarer en permanence sa localisation qui est contraignante : « Ce qui me contraint le plus, c’est de dire tout le temps où je suis, ça me saoule. » De plus, il a partagé son inconfort face à la procédure de collecte d’urine devant un contrôleur, la qualifiant de désagréable.
Florent Manaudou a ainsi ouvert une discussion importante sur les réalités du dopage sportif et les exigences auxquelles les athlètes doivent faire face au quotidien.