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Jannik Sinner blanchi avant l’US Open, les joueurs s’indignent

by Sara
Jannik Sinner blanchi avant l'US Open, les joueurs s'indignent

Jannik Sinner blanchi avant l’US Open tennis, l’indignation des joueurs

Des tests positifs au clostebol

Au tournoi d’Indian Wells en mars dernier, Jannik Sinner a vécu une période troublante après avoir été testé positif à deux reprises au clostebol, un stéroïde anabolisant dérivé de la testostérone. Suite à cela, une série d’événements s’est déclenchée : automatiquement suspendu en raison de la présence d’une substance interdite dans son organisme, le numéro 1 mondial a rapidement vu sa sanction levée, grâce à une réaction rapide de son équipe juridique qui a fait appel. Cela lui a permis de retrouver le court lors du Masters 1000 de Miami, alors que peu de personnes étaient au courant de la situation en cours.

La réaction de l’ITIA et des joueurs

Le joueur italien a ainsi pu continuer à concourir sans que l’affaire ne soit révélée. L’Agence internationale de l’intégrité du tennis (ITIA) a finalement réagi, confirmant le blanchissement de Sinner. Son explication, à savoir qu’un spray utilisé par un membre de son staff a été à l’origine de la contamination, a convaincu l’agence. Cependant, des voix se sont élevées pour dénoncer le traitement privilégié réservé à certains athlètes. Lucas Pouille, ancien dixième mondial, a exprimé son indignation sur X (ex-Twitter) : « Qu’en est-il des joueurs qui ont été bannis pour trois absences lors d’un contrôle antidopage et n’ont jamais été testés positifs ? Faut peut-être arrêter de nous prendre pour des cons non ? »

Un joueur qui regarde vers l’avenir

Dans un communiqué, Sinner a tenté de clore ce chapitre : « Je vais désormais mettre cet épisode difficile et regrettable derrière moi. Je vais continuer à faire tout ce que je peux pour m’assurer que je respecte le programme antidopage de l’ITIA. » Malgré ses mots apaisants, la polémique autour de sa situation demeure ardente. Nick Kyrgios a même jugé la situation « ridicule », faisant état de son mécontentement sur les réseaux sociaux. « On te teste deux fois avec une substance interdite et tu devrais être suspendu pendant deux ans. Ta performance a été améliorée, » a-t-il déclaré, en mentionnant que la substance en question était présente en quantité infime dans les urines de Sinner.

Inconsistances et zones grises

Le joueur britannique Liam Broady a également exprimé ses préoccupations concernant l’équité des sanctions. Sur X, il a fait remarquer : « Que Sinner se soit dopé ou non, ce n’est pas juste. De nombreux joueurs vivent la même situation et doivent attendre des mois, voire des années, avant que leur innocence soit déclarée. » De son côté, le Canadien Denis Shapovalov n’a pu s’empêcher de penser à ses camarades, déclarant qu’il « ne peut pas imaginer ce que ressentent actuellement les autres joueurs bannis pour une contamination à des substances interdites. » Le cas de Sinner, bien qu’il ait été blanchi, soulève des questions sur l’application des règles, surtout en ce qui concerne la perte de ses points ATP et des gains obtenus lors du Masters 1000 d’Indian Wells.

Une opaque décision encore contestée

Les réactions multiples autour du cas de Jannik Sinner mettent en lumière une problématique bien plus vaste : l’opacité des décisions et les disparités dans le traitement des athlètes. Alors que des doutes subsistent quant à l’équité des procédures, l’affaire soulève une véritable tempête dans le monde du tennis, à l’approche de l’US Open tennis.

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