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Le PSG de Luis Enrique face à des statistiques alarmantes
Les statistiques dans le football peuvent souvent être trompeuses, mais parfois, elles révèlent des vérités indiscutables. C’est le cas du Paris Saint-Germain (PSG) sous la direction de Luis Enrique, qui détient désormais le pire ratio de défaites depuis l’arrivée de QSI en 2011.
Des performances inquiétantes en Ligue des champions
En quatorze rencontres, Luis Enrique a enregistré six défaites, soit 43 % de pertes lors des matchs européens. Ce bilan est d’autant plus déconcertant lorsque l’on considère que le PSG a perdu quatre de ses six derniers matchs en Ligue des champions, cumulant seulement deux victoires. En comparaison, lors des seize précédents, l’équipe parvenait à obtenir huit victoires et quatre nuls.
Le dernier match contre Arsenal a mis en lumière cette tendance préoccupante. Outre des joueurs tels que Barcola, peu performant, ou Kang-In Lee, transparent en tant que faux numéro 9, c’est la titularisation surprise de Désiré Doué par Luis Enrique qui a interpellé. Ce dernier n’a pas réussi à se distinguer, laissant le PSG sans solutions face aux Gunners.
Données sur l’inefficacité offensive du PSG
Le PSG a affiché des Expected Goals de seulement 0,31 lors de leur dernière rencontre. Ce chiffre représente une des plus mauvaises performances en 69 matchs disputés en Ligue des champions. Comparativement, les 0,93 xG lors de leur défaite précédente contre Newcastle semblent presque acceptables.
De plus, le PSG n’a inscrit aucun but dans trois de ses quatre derniers matchs de C1. Le seul but marqué durant cette période a été un exploit chanceux contre Gérone, où le gardien catalan a commis une erreur décisive dans le temps additionnel.
Une malchance persistante pour le PSG
Malgré des performances décevantes, il existe une statistique qui pourrait faire sourire les supporters parisiens : le club touche régulièrement les montants. Lors de leur dernier match, le PSG a frappé le poteau à deux reprises. Depuis le début de l’année 2024, l’équipe a trouvé douze fois les montants, soit cinq fois de plus que Manchester City, deuxième dans cette catégorie désastreuse de la malchance.
Enfin, bien que le PSG ait dominé la possession avec 65 % contre 35 % pour Arsenal, cette domination s’est révélée stérile, soulignant encore davantage les difficultés de l’équipe à convertir la possession en opportunités concrètes.