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Un lundi nuageux à Sarnen, les répercussions d’un week-end où CH Media a publié une enquête exposant des critiques majeures formulées par de nombreux rameurs et rameuses contre Swiss Rowing se font sentir. Comment les responsables ont-ils perçu ces accusations ? Quel avenir s’annonce pour la fédération ? Il est temps d’en discuter.
Réactions aux accusations
Interrogé sur les accusations des athlètes, Christian Stofer, directeur de Swiss Rowing, a déclaré qu’il ne considérait pas que la situation dans le centre d’aviron lui avait échappé. Il a mentionné s’être appuyé sur le bon déroulement des opérations quotidiennes et a précisé qu’il y avait des réunions hebdomadaires avec l’entraîneur principal Ian Wright. Stofer a reconnu qu’il pourrait avoir été trop distant du quotidien des entraînements.
Surprises et investigations
Stofer a affirmé qu’il n’avait pas été surpris par les témoignages, rappelant qu’une enquête avait été menée par Swiss Sports Integrity, mais que les entraîneurs de haut niveau n’avaient jamais été interrogés, ce qui a conduit à des résultats jugés sans conséquence. Les préoccupations concernaient principalement le traitement des blessures et des maladies, et Stofer a insisté sur l’importance d’obtenir des diagnostics clairs.
Accusations de restriction d’aide externe
Les athlètes ont également accusé la fédération d’interdire l’accès à une aide externe. Stofer a catégoriquement nié cette affirmation, soulignant qu’il n’y avait jamais eu d’instructions pour empêcher les athlètes de solliciter de l’aide extérieure. Au contraire, il a indiqué qu’un membre de l’équipe féminine souhaitait travailler avec une psychologue, et que la fédération avait même pris en charge l’administration nécessaire.
Culture de la peur
Une autre problématique soulevée a été la culture de la peur, qui semble avoir affecté la confiance entre entraîneurs et athlètes. Stofer a admis que cette dynamique était plus marquée chez les femmes que chez les hommes, et a reconnu qu’il était peut-être trop éloigné du processus d’entraînement. Des rumeurs concernant des problèmes de santé de l’entraîneur ont également émergé, mais Stofer a fermement démenti ces allégations.
Évaluation des performances
Suite aux Jeux Olympiques de Paris, Stofer a annoncé qu’une analyse avait été lancée sur le nouveau cycle d’entraînement. Il a exprimé des divergences importantes avec Ian Wright concernant l’organisation des séances d’entraînement. Stofer a plaidé pour plus de temps de récupération pour les athlètes, afin qu’ils puissent se concentrer sur leurs études.
Changements au sein de la fédération
Avec l’approche de nouvelles décisions, Swiss Rowing a décidé d’engager Alexis Besançon comme nouvel entraîneur principal, avec l’objectif de réformer la routine d’entraînement et de créer une structure plus inclusive. Gurovits, un des responsables, a ajouté qu’il est crucial d’apprendre des erreurs passées et d’assurer un environnement empathique pour les athlètes.
Rétablir la confiance
Stofer a exprimé sa détermination à reconstruire la confiance entre les athlètes et la direction. Il a nié avoir un statut aussi défavorable auprès des athlètes que le rapport le laisse entendre, affirmant que le lien de confiance est réparable. Il a promis de favoriser une communication ouverte et une proximité avec les athlètes.
Engagement pour l’avenir
Le nouveau directeur et les membres de la fédération s’efforcent de rendre l’aviron une expérience plus humaine et moins pressionnante. Gurovits a souligné que l’empathie est essentielle, et un environnement de soutien est nécessaire pour encourager les athlètes à exceller. La transformation en cours vise à éviter de répéter les erreurs du passé tout en mettant l’accent sur le développement durable des athlètes.