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Stéphane Plaza absent à son procès pour violences conjugales, affaire renvoyée
Le procès de Stéphane Plaza, l’animateur phare de M6, s’est tenu le 28 août 2024, mais son absence a jeté un voile d’incertitude sur l’audience. En effet, le tribunal judiciaire de Paris a dû renvoyer l’affaire au 9 janvier 2025, en raison de la non-présence de l’accusé, qui fait face à des accusations de violences conjugales formulées par deux de ses anciennes compagnes.
Absence justifiée par des raisons de santé mentale
Me Hélène Plumet, l’avocate de Stéphane Plaza, a expliqué l’absence de son client par des raisons de « santé mentale ». Selon elle, la médiatisation des événements récents a eu un impact négatif sur la santé psychologique de l’animateur. Elle a déclaré : « Il est évident que M. Plaza souhaiterait être présent à l’audience. C’est surtout les événements des dernières semaines qui l’ont fragilisé ». Les préoccupations concernant son état mental ont également conduit à la demande d’une expertise psychologique pour déterminer s’il est en mesure de comparaître.
Un certificat médical en soutien
Avant le procès, son avocate avait informé l’AFP que Stéphane Plaza avait dû privilégier sa santé mentale. Un certificat médical, datant du 22 août, a été présenté au tribunal, confirmant que l’animateur souffre de « manifestations psychiques importantes sur un fond de symptomatologie dépressive sévère », avec des symptômes tels que des angoisses massives et des troubles du sommeil. Le certificat précise que son état nécessite peut-être une hospitalisation, ce qui remet en question sa présence au tribunal.
Les accusations portées contre l’animateur
Stéphane Plaza, âgé de 54 ans, fait face à des accusations lourdes de violences habituelles tant physiques que psychologiques. Les faits reprochés s’étendent de 2018 à 2022, impliquant deux de ses ex-compagnes. Les accusations ont été médiatisées pour la première fois en septembre 2023 grâce à des témoignages publiés par Mediapart, lesquels dénonçaient des « humiliations, menaces, violences verbales et, pour deux d’entre elles, physiques ».
Réaction de la défense et du tribunal
Lors de l’audience, l’avocate de l’une des plaignantes a insisté sur la nécessité de la présence de Stéphane Plaza, argumentant que « l’agent immobilier doit être présent pour être interrogé ». Le procureur de la République a soutenu cette position, ce qui a conduit le tribunal à ordonner le renvoi de l’affaire. Les avocats de Plaza ont quant à eux été très clairs sur leur position : ils contestent fermement les allégations, affirmant que leur client n’a jamais été violent.
Ce procès a donc été une étape marquante dans une affaire qui continue de susciter l’intérêt des médias et du public, mettant en lumière les enjeux de santé mentale, ainsi que la gravité des accusations de violences conjugales.