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Les récents développements autour de la guerre en Ukraine et des tensions internationales suscitent de vives réactions. La décision de Joe Biden d’autoriser l’utilisation des missiles Atacms par l’Ukraine, capables d’atteindre des cibles situées à plus de 300 km, a été qualifiée par Moscou de « benzina sul fuoco », ce qui signifie que cela pourrait enflammer davantage les tensions entre la Russie et l’Occident.
Réactions de Moscou
Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré que si les États-Unis accédaient réellement à cette demande, cela marquerait un nouveau tournant dans les relations déjà tendues entre Moscou et Washington. Leonid Slutsky, président de la Commission des affaires étrangères de la Duma, a averti que des attaques avec des missiles à longue portée pourraient entraîner une escalade majeure, avec des conséquences potentiellement désastreuses.
Conditions posées par Biden
Selon Axios, les États-Unis auraient établi que l’Ukraine ne pourrait cibler que la région de Kursk, une zone de conflit depuis août. Cependant, cette décision a alimenté les critiques, certains accusant Biden de vouloir provoquer une Troisième Guerre mondiale. Cette théorie est également reprise par Kim Jong-un, qui a intensifié sa position après l’envoi de troupes nord-coréennes pour soutenir la Russie.
Alliances européennes et soutien militaire
La stratégie de Biden semble avoir le soutien de plusieurs gouvernements européens, à l’exception de la Hongrie. La Grande-Bretagne et la France envisagent également d’autoriser l’utilisation de leurs propres missiles contre la Russie. Parallèlement, l’Allemagne a commencé à livrer des drones kamikazes à l’Ukraine, mais refuse toujours d’envoyer des missiles à longue portée Taurus. Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a exprimé l’espoir que l’Union européenne puisse également apporter son soutien financier à l’Ukraine.
Le sommet du G20 et les divisions
Lors du sommet du G20 au Brésil, Joe Biden a réaffirmé le soutien des États-Unis à la souveraineté de l’Ukraine. Cependant, la situation reste complexe, avec des pays comme le Brésil cherchant à éviter une position trop tranchée contre la Russie, tandis que l’Argentine menace de ne pas signer la déclaration finale si celle-ci ne respecte pas sa position sur les conflits en cours.
Proposition de médiation par la Turquie
Le président turc Recep Tayyip Erdogan se positionne également comme un potentiel médiateur dans le conflit. Selon Bloomberg, il présentera au G20 un plan de paix qui inclut le gel de la situation militaire actuelle, un engagement de l’Ukraine à ne pas rejoindre l’OTAN pendant dix ans, ainsi que le déploiement de casques bleus dans une zone démilitarisée au Donbass.