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Le 24 janvier, l’administration Trump a annoncé la fermeture des bureaux fédéraux dédiés à la promotion de la diversité et à la justice environnementale. Cette décision implique le licenciement des fonctionnaires affectés à ces bureaux, qui avaient déjà été placés en congés forcés. Les agences fédérales doivent exécuter ce processus de licenciement dans un délai de deux mois, selon une note émise par le ministère chargé des fonctionnaires.
Un licenciement massif
Ce limogeage massif survient au cinquième jour du second mandat de Donald Trump, coïncidant avec d’autres mesures controversées, notamment contre le droit à l’avortement. Cette initiative fait suite à une précédente décision, où tous les employés fédéraux travaillant sur les programmes de DEIA (diversité, équité, inclusion et accessibilité) avaient été placés en congés forcés. Les agences sont désormais encouragées à commencer immédiatement le processus de licenciement.
Un terme devenu polémique
Le terme DEI (diversité, équité, inclusion) est devenu un sujet de controverse, notamment parmi les représentants de la droite dure américaine. Ces programmes visent à encourager le recrutement de personnes issues de minorités raciales ou sexuelles, mais sont souvent critiqués par les partisans du président, qui les perçoivent comme des atteintes à la méritocratie.
Ciblage des politiques en faveur des personnes transgenres
Lors de la campagne électorale, les partisans de Trump ont ciblé la candidate démocrate Kamala Harris, insinuant qu’elle avait été choisie pour ses origines plutôt que pour ses compétences. En plus des programmes de DEI, les nouvelles directives incluent désormais des mesures liées à la justice environnementale, qui se réfèrent à l’équité dans les décisions gouvernementales concernant la santé et l’environnement.
Les promesses de Trump
Dès son arrivée au pouvoir, Donald Trump avait exprimé sa volonté d’abroger les politiques favorables aux personnes transgenres, déclarant que les États-Unis ne reconnaîtraient que deux sexes, masculin et féminin. Ainsi, le 47e président des États-Unis s’attaque à ce que certains conservateurs considèrent comme des excès des programmes de diversité, d’équité et d’inclusion.