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Le président américain Donald Trump a récemment pris des mesures controversées en démissionnant plusieurs contrôleurs de haut niveau au sein des agences fédérales, chargés de détecter la fraude et les abus au sein de l’administration. Ces changements, signalés par divers médias aux États-Unis, suscitent des préoccupations quant à la légalité de ces décisions.
Des licenciements massifs de contrôleurs
Selon des informations provenant de la «Washington Post», les contrôleurs ont été informés de leur licenciement par courriel, envoyé par le directeur des ressources humaines de la présidence, avec effet immédiat. Les présidents américains ont généralement le droit de mettre fin aux fonctions des inspecteurs généraux, mais ils doivent fournir une justification écrite et en informer le Congrès.
Réactions à ces décisions
Hannibal Ware, qui dirige un comité représentant les inspecteurs au sein du gouvernement, a répondu par écrit aux licenciements, affirmant que «nous ne pensons pas que les mesures prises soient légalement valables pour licencier des inspecteurs généraux nommés par le président et confirmés par le Sénat».
Une réforme rapide de l’administration
Dès son entrée en fonction, Trump a commencé à remanier l’administration. Le président républicain cherche à élargir ses options pour nommer des personnes qui soutiennent sa politique. De nombreux employés au sein des ministères et des agences ont été mis à l’écart ou licenciés, touchant non seulement les hauts fonctionnaires, mais également des employés à des niveaux inférieurs.
Impact sur l’administration fédérale
Ces mesures pourraient avoir des répercussions significatives sur le fonctionnement des agences fédérales, qui reposent sur les inspections impartiales pour garantir la transparence et l’intégrité au sein du gouvernement. La situation soulève des questions sur l’autorité présidentielle et les limites du pouvoir exécutif.