Un ministre israélien envisage des funérailles de masse dans le Nord
Le ministre israélien des Affaires religieuses, Michael Malkeeli, a déclaré hier mercredi que son ministère se préparait à des scénarios d’enterrements d’urgence en prévision d’une possible guerre dans le nord.
Lors d’une interview avec la chaîne israélienne Channel 14, il a expliqué que le ministère des Services religieux chargé des funérailles se préparait à des scénarios qu’il a qualifiés de « majeurs » dans le nord, sans préciser ce qu’il entendait par là.
Il a expliqué que son ministère avait demandé au gouvernement, dès le 7 octobre dernier, de se préparer à des « funérailles d’urgence », affirmant que « nous devons nous préparer à de tels événements en général », selon ses termes.
Cette déclaration intervient après l’annonce par l’armée israélienne de l’approbation des plans opérationnels pour une attaque au Liban, tandis que le ministre des Affaires étrangères israélien, Yisrael Katz, a menacé le Hezbollah d’être anéanti en cas de déclenchement d’une « guerre totale ».
Katz a déclaré qu’Entité sioniste était très proche du moment où il déciderait de changer les règles du jeu contre le Hezbollah et le Liban, selon sa description.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti hier que tout endroit en Entité sioniste « ne sera pas à l’abri » des missiles de ses combattants en cas de guerre, mettant en garde en même temps Chypre contre le risque d’ouvrir ses aéroports et ses bases à Entité sioniste pour cibler le Liban.
Washington cherche à éviter une guerre sur les frontières libano-israéliennes, mais la chaîne israélienne Channel 13 a cité l’envoyé américain au Liban, Amos Hochstein, déclarant hier l’échec des tentatives de médiation entre le Hezbollah et Entité sioniste après sa visite à Beyrouth et Tel Aviv, en disant que sa réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « a été mauvaise ».
Il convient de mentionner que les factions palestiniennes et libanaises au Liban, notamment le Hezbollah, échangent des tirs quotidiens avec l’armée israélienne à la frontière, causant des centaines de victimes, tant du côté libanais que du côté israélien.
Les factions affirment que leurs opérations s’inscrivent dans le cadre de la solidarité avec la bande de Gaza, qui est en proie à une guerre israélienne destructrice depuis le 7 octobre 2023, ayant fait près de 123 000 Palestiniens tués ou blessés, la plupart étant des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 disparus, dans un contexte de famine et de destruction massive des habitations et des infrastructures.