Une femme a été accusée vendredi d’avoir gravement blessé un enfant de 10 ans en l’aspergeant apparemment avec de l’eau bouillante, une affaire qui a choqué le Québec cette semaine.
Détails de l’incident
La Longueuilloise Stéphanie Borel, âgée de 46 ans, fait face à un chef de voies de fait graves, selon le mandat d’arrêt. Elle doit comparaître vendredi après-midi au palais de justice de Longueuil. Le garçon a subi de graves brûlures au haut du corps après avoir été touché par l’eau bouillante.
Selon les policiers, l’incident s’est produit simplement parce que l’enfant aurait marché sur le terrain de l’accusée. Cet événement a eu lieu le 2 octobre dernier sur le terrain d’une résidence de plusieurs logements, près de l’intersection entre le chemin Chambly et le boulevard Curé-Poirier Est, à Longueuil.
Arrestation et antécédents judiciaires
Stéphanie Borel avait initialement été arrêtée et ensuite libérée sous diverses conditions, en attendant une comparution prévue à la fin janvier. À ce moment-là, son identité n’avait pas été révélée. L’absence d’accusation criminelle avait soulevé des interrogations. Pour des raisons encore indéterminées, elle a été arrêtée de nouveau vendredi par le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL).
Il est à noter que l’accusée n’a pas d’antécédents judiciaires significatifs. Bien qu’elle ait été accusée de voies de fait en 2021, elle avait été acquittée en 2022. Selon le plumitif informatisé, elle avait alors dû s’engager à respecter une ordonnance de type « 810 » pendant un an, ce qui permet d’imposer des engagements à une personne selon le Code criminel.