Sommaire
Une femme a été blessée à la tête lors d’une manifestation pro-palestinienne à Amsterdam, qui avait été interdite par la municipalité. Elle a décidé de porter plainte contre la police, comme l’indique son avocat Richard Korver. Auparavant, la police avait déclaré que la femme était tombée, mais de nouvelles images semblent montrer qu’elle a également été frappée par un bâton de police.
Les circonstances de l’incident
Des vidéos diffusées montrent la femme se trouvant dans une situation délicate juste avant sa chute, alors qu’un agent de la police anti-émeute s’apprête à frapper avec son bâton. Selon l’avocat, la victime souffre encore des conséquences de cette agression et son état de santé reste préoccupant.
Des blessures graves
Richard Korver a rapporté que la femme ressent toujours des douleurs, notamment des maux de tête, de la nausée, et des vertiges. Des examens médicaux ont révélé la présence de sang coagulé entre son crâne et son cerveau. Il souligne que l’incident a créé un sentiment d’insécurité non seulement chez la victime, mais aussi chez sa famille.
L’enquête en cours
La police a indiqué qu’une enquête interne était ouverte pour examiner les circonstances entourant cet incident. Les autorités s’intéressent particulièrement aux événements survenus avant l’agression et à la proportionnalité de la force utilisée par les agents de police. Le ministère public a également pris la décision d’étudier cette affaire.
Pas une manifestante
Bien que la manifestation ait été déclarée illégale par la municipalité, l’avocat précise que sa cliente n’était pas là en tant que manifestante. Elle était à Amsterdam pour faire du shopping avec sa famille. Après avoir remarqué la forte présence policière, ils se sont approchés pour observer la situation. Malheureusement, lors de leur retour, ils se sont séparés, et c’est à ce moment-là que la femme a été blessée lors d’une charge policière non annoncée.
Réaction de la police
En réponse aux déclarations de l’avocat, la police a exprimé sa volonté de répondre aux questions, bien que pour des raisons diverses, elle ne puisse pas encore le faire. Elle a cependant affirmé trouver la situation de la femme « extrêmement regrettable » et a assuré que l’affaire recevait toute son attention.