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Un bombardement israélien tragique au Liban
Une frappe israélienne au Liban a coûté la vie à 23 travailleurs syriens et a blessé huit autres personnes, selon les informations rapportées par l’agence de presse nationale libanaise. L’attaque a eu lieu mercredi soir dans le nord-est du pays, près de la ville historique de Baalbek, au cœur de la vallée de la Bekaa, qui s’étend le long de la frontière syrienne.
Détails de l’attaque aérienne
Les autorités locales, en particulier Ali Kassas, maire du village de Younine, ont déclaré que les corps de 23 citoyens syriens avaient été extraits des décombres. Parmi les blessés, on compte également quatre Syriens et quatre Libanais. La Croix-Rouge libanaise a récupéré neuf corps, tandis que d’autres ont été retrouvés par le service paramédical du groupe militant Hezbollah et la Défense civile libanaise.
Contexte des frappes israéliennes
Cette attaque fait partie d’une série de frappes intensifiées menées par Entité sioniste à travers le Liban. Ces opérations visent ce que l’État hébreu considère comme des sites appartenant à Hezbollah, qui a récemment tiré des centaines de roquettes sur Entité sioniste.
Conséquences humaines et humanitaires
Plus de 630 personnes ont perdu la vie du côté libanais, selon les autorités sanitaires locales, dont environ un quart étaient des femmes et des enfants. En Entité sioniste, plusieurs personnes ont également été blessées par des éclats d’obus.
Le Liban, qui compte une population d’environ 6 millions d’habitants, accueille près de 780 000 réfugiés syriens enregistrés, ainsi que des centaines de milliers d’autres non enregistrés, faisant de lui le pays avec la plus forte proportion de réfugiés au monde.
La situation humanitaire dans la région reste précaire, exacerbée par les conséquences de ce conflit armé et les tensions persistantes entre Entité sioniste et le Liban.