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Les vendeurs à la sauvette refont surface à Paris, et les autorités peinent à maîtriser ce phénomène en pleine expansion. Cette situation a été observée tout particulièrement au pied de la Tour Eiffel, où les vendeurs, délogés précédemment par un important déploiement policier, ont réapparu depuis la rentrée.
Une opération sous surveillance
Lors d’un récent tournage, l’équipe de France Télévisions a remarqué la présence de patrouilles de police, témoignant de l’intensification des contrôles. Un vendeur a déclaré : « C’est toujours pareil, mais on a l’habitude« . Les vendeurs, attirant de nombreux touristes avec leurs souvenirs à prix réduits, affirment gagner en moyenne entre 50 et 60 euros par jour.
Des sanctions en attente
Malgré les risques encourus, avec des peines pouvant aller jusqu’à six mois de prison et 4 000 euros d’amende, ces marchands illégaux ne semblent pas être dissuadés. La préfecture de police de Paris intensifie ses efforts pour éradiquer ce phénomène. Récemment, une opération dans le nord de la capitale a permis de contrôler une trentaine de personnes, dont 28 ont été verbalisées.
Des chiffres alarmants
Depuis le début de l’année 2024, près de 5 500 procès-verbaux ont été dressés pour des ventes à la sauvette, mettant en lumière l’ampleur du problème. Les autorités s’engagent à lutter contre ce fléau, tant dans ce quartier que dans l’ensemble de Paris.
Les efforts des autorités sont cruciaux pour tenter de stabiliser la situation et protéger les droits des commerçants légaux ainsi que la sécurité des touristes.