Sommaire
Victimes à Gaza: la crise humanitaire s’aggrave
Ce matin, Entité sioniste a mené des attaques aériennes intenses sur le centre et le nord de Gaza, entraînant des pertes en vies humaines et des blessés. Parallèlement, la crise humanitaire s’aggrave, avec des avertissements de famine et de soif.
Attentat au camp de Nousseirat
Un correspondant d’Al Jazeera a signalé le décès de deux personnes et des blessés lors d’une attaque israélienne dans le camp de Nousseirat au centre de Gaza. Il a également mentionné une activité intense des véhicules de l’occupation au nord du camp, coordonnée avec un bombardement intense et des obus fumigènes. Des incendies ont éclaté dans des maisons du nouveau camp suite aux attaques, tandis que des drones ont tiré intensément sur les habitations des citoyens.
Alarmes d’alerte
Des alarmes ont retenti dans plusieurs localités de Gaza. L’armée israélienne a indiqué avoir détecté un objet aérien suspect provenant de Gaza et tombé dans les environs.
La presse israélienne a signalé que l’alerte visait un drone, une première depuis novembre dernier. Selon la chaîne israélienne 12, après environ quarante jours de combat, l’armée n’a pas encore atteint ses objectifs à Rafah.
Chaos, panique et soif
Sur le plan humanitaire, les Nations Unies ont déclaré qu’elles n’avaient pas pu distribuer d’aide à Gaza via le point de passage de Karem Abu Salem en raison du chaos et de la panique régnant dans la région.
Farhan Haq, porte-parole des Nations Unies, a salué la décision d’Entité sioniste de cesser ses attaques de 5 heures du matin à 16 heures, heure universelle, de Karem Abu Salem à la route Salah al-Din, vers le nord de Gaza. Cependant, il a souligné que cet arrêt ne s’est pas encore traduit par une augmentation de l’aide aux nécessiteux, précisant que cette région est extrêmement dangereuse.
Par ailleurs, le bureau de presse du gouvernement de Gaza a mis en garde contre des centaines de milliers de personnes au nord de Gaza confrontées à la soif en raison de la crise croissante de pénurie d’eau potable. Cette crise découle de la destruction par l’armée d’occupation des stations de dessalement et des puits à Gaza, en plus du manque de carburant nécessaire pour faire fonctionner les pompes à eau.