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Vivre le Ramadan à Gaza, une expérience unique
Pendant plusieurs années, Gaza, la Palestine, Jérusalem, la Mosquée Al-Aqsa et les pratiques agressives d’Entité sioniste sont devenus des thèmes communs associés au mois de Ramadan. Pour la cinquième année consécutive, durant ce mois sacré, et même sans justification, l’occupation israélienne trouvait des prétextes pour autoriser l’entrée de colons juifs extrémistes à la Mosquée Al-Aqsa, provoquer des troubles, restreindre l’accès des fidèles à la mosquée, ou provoquer d’autres incidents, transformant ainsi le mois de Ramadan en épreuve pour les Palestiniens et un défi pour les musulmans du monde entier. La coïncidence récente entre le Ramadan et la Pâque juive a engendré une confrontation intéressante.
Un mois de Ramadan sous tension
Le Ramadan, qui nous enseigne l’empathie, la compassion et la miséricorde envers les moins fortunés, se trouve confronté à un autre événement en présence de la Pâque juive. Les Juifs insistent pour sacrifier pendant cette fête, faisant partie intégrante de celle-ci, sous les décombres de leur prétendu Temple dans la Mosquée Al-Aqsa et cherchent à y pénétrer de force, ignorant les croyances, sentiments et réalités des musulmans, tout en leur interdisant l’accès.
L’unité et l’histoire du Ramadan
Le mois de Ramadan évoque une atmosphère de compassion envers autrui. Il permet également de mieux comprendre la vie des plus démunis, créant ainsi un canal de compréhension entre les différentes classes sociales.
Depuis des temps anciens, le Ramadan est lié aux lieux saints de l’Islam, tels que Jérusalem, la Mosquée Al-Aqsa, la Palestine et Gaza, faisant partie intégrante de son essence spirituelle. Isoler le Ramadan de cette spiritualité, de son pouvoir de raviver le sentiment d’unité et d’histoire à travers le monde islamique, annihile les mots consacrés à ce mois béni pour renforcer cet aspect spirituel et historique. Indéniablement, tout comme le Ramadan a son identité indépendante de notre volonté individuelle ou collective, il est impossible de nier le rôle propre de Jérusalem et de la Mosquée Al-Aqsa dans ce processus, selon une volonté divine.
La résilience des habitants de Gaza pendant le Ramadan
Accueillir le mois sacré de Ramadan, après cinq mois et demi d’agression israélienne ayant réduit Gaza en ruines, ressemble à l’accueil du Ramadan par les héros de la bataille de Badr. Ces hommes luttent contre l’injustice et l’oppression raciste avec détermination, recevant le mois de Ramadan en illuminant des lanternes parmi les décombres et transformant l’atmosphère en une célébration; une grandeur en soi.
Le poète turc Mohammed Akef Arsuwi sur les martyrs de Génève rappelle : « Les héros de Badr n’accomplissaient-ce pas cette gloire d’honneur. » Gaza incarne la foi profonde, se révélant comme un signe divin.
Un appel à la compréhension et à l’empathie
Gaza nous rappelle l’importance de ces valeurs par ses sacrifices. Elle nous enseigne comment les comprendre, les vivre et les porter. Gaza nous rappelle d’une manière poignante et puissante l’essence même de ces mots.
Il est essentiel de prier pour que notre foi soit à la hauteur de celle que nous professons.