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La plateforme X, anciennement connue sous le nom de Twitter, a récemment répondu à une demande de la Commission européenne (UE) en fournissant des preuves supplémentaires concernant des modifications apportées à son algorithme. Selon un porte-parole de la Commission, X a respecté le délai imparti pour soumettre ces informations, qui seront désormais examinées avec soin.
Les exigences de la Commission européenne
En janvier, la Commission européenne a ouvert une procédure contre X, exigeant l’accès à des documents internes concernant ses algorithmes. La société a été instruite de conserver et de geler ces données, ainsi que de transmettre à la Commission des « documents internes relatifs à toutes les modifications récentes apportées aux algorithmes ». Cette demande fait partie d’une enquête en cours contre X.
Enquêtes en cours contre X
La surveillance des activités d’Elon Musk et de sa plateforme X par l’Union européenne n’est pas nouvelle. Plusieurs procédures sont en cours concernant des violations présumées du Digital Services Act (DSA). Ces enquêtes visent à déterminer si la plateforme respecte les règles visant à combattre la haine et la désinformation en ligne.
Objectifs de la Commission
La Commission européenne souhaite s’assurer que « toutes les plateformes dans l’UE respectent notre législation, qui crée un environnement en ligne juste, sûr et démocratique pour tous les citoyens européens », a déclaré Henna Virkkunen, la commissaire européenne en charge, en janvier. Ces actions sont essentielles pour évaluer les risques systémiques que pose X.
Conséquences possibles en cas de non-conformité
Le Digital Services Act est considéré comme un outil crucial pour limiter l’influence des grandes plateformes. En cas de non-respect des règles, des sanctions peuvent être imposées, y compris des amendes pouvant atteindre 6 % du chiffre d’affaires mondial annuel. La Commission européenne peut également imposer des pénalités quotidiennes jusqu’à ce que les problèmes soient résolus.