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Depuis l’entrée de la génération Z sur le marché du travail, les jeunes adultes adoptent des méthodes peu conventionnelles, notamment le fait d’amener leurs parents aux entretiens d’embauche. Ce phénomène suscite de plus en plus d’interrogations.
Un phénomène en pleine expansion
D’après Tammie Christofis Ballis, une conseillère en carrière australienne, cette pratique est en forte augmentation. Elle a observé que certains parents non seulement accompagnent leurs enfants aux entretiens, mais vont jusqu’à soumettre des candidatures en leur nom. Ces parents semblent avoir oublié leur propre expérience de recherche d’emploi. Ballis a déclaré : « Ils pensent qu’ils aident leurs enfants ». Dans le secteur de la restauration rapide, les employeurs constatent une présence accrue des parents lors des entretiens, souvent perplexes face aux raisons pour lesquelles leurs enfants ne sont pas retenus.
Des jeunes adultes accompagnés par leurs mères
Ce phénomène ne concerne pas uniquement les étudiants. Selon Ballis, des cas similaires se produisent aussi parmi les diplômés universitaires. Elle évoque des jeunes de 20 à 21 ans, notamment des diplômés en soins infirmiers, qui amènent leurs parents à des entretiens de groupe. « On n’emporte pas sa mère au travail, alors pourquoi le faire pour un entretien ? » questionne-t-elle.
Des entretiens qui suscitent des débats
La « New York Post » rapporte que ces approches atypiques provoquent des discussions animées. Par exemple, une jeune femme a emmené sa mère lors d’un entretien téléphonique, ce qui a conduit à des tensions. Ballis, qui propose des conseils de carrière sur TikTok, observe que cette génération cherche à éviter les situations inconfortables. « Il est normal de se sentir nerveux lors d’un entretien, mais cela fait partie de la vie », souligne-t-elle.
Les habitudes de la génération Z au travail
Après avoir réussi leurs entretiens, les jeunes adultes commencent leur carrière. Toutefois, la génération Z continue de surprendre. Une étude révèle que ces jeunes travailleurs passent presque une heure de leur journée de travail devant la télévision, ce qui coûte aux entreprises plus de 8 000 euros par an par employé. En revanche, les Millennials et la génération X sont moins enclins à se livrer à des activités récréatives pendant leurs heures de travail. De plus, la génération Z consacre en moyenne cinq jours et demi par an à jouer à des jeux vidéo sur leur lieu de travail.
Une recherche d’épanouissement personnel
Selon Alex Beene de l’Université du Tennessee, ces habitudes numériques sont des comportements hérités de leur scolarité. Une enquête de Robert Walters révèle que plus de la moitié des travailleurs britanniques de la génération Z ne cherchent pas à occuper des postes de direction. Ils privilégient plutôt des carrières axées sur le développement personnel et les compétences, préférant le travail à domicile.