Sommaire
Tom Parker Bowles, fils aîné de la Reine Camilla, partage ses souvenirs culinaires d’enfance, évoquant les plats qui ont marqué son éducation et qui continuent d’affecter Buckingham Palace.
Une cuisine simple et authentique
Dans une interview exclusive avec le directeur de *The Independent*, Geordie Greig, Tom Parker Bowles décrit sa mère comme une « bonne cuisinière de base ». Elle maîtrisait les œufs brouillés cuits lentement (préparés sur un Aga) et le poulet rôti, tout en évitant les épices et les currys. N’utilisant jamais de recettes, elle privilégiait des plats très simples pour nourrir Tom et sa sœur Laura dans leur maison près de Chippenham, dans le Wiltshire.
Des souvenirs d’enfance
Parker Bowles se remémore un foyer heureux, s’appuyant sur des produits locaux et de saison jusqu’à l’arrivée de Sainsbury’s en 1980, ce qui le mena à découvrir des snacks comme les Monster Munch et la sauce chocolat Ice Magic. Il souligne que sa mère favorisait une cuisine anglaise traditionnelle.
« Elle était une bonne cuisinière », déclare Tom. « Nous avions des plats très anglais, comme le poulet rôti, des salades et des œufs brouillés. Il n’y avait pas d’épices dans notre éducation. La seule épice à la maison était peut-être un vieux pot de poudre de curry pour un poulet de couronnement parfois et une bouteille de tabasco pour un Bloody Mary. C’était tout. »
Un tournant dans sa carrière
Son expérience à l’école préparatoire lui a ouvert les yeux sur la mauvaise qualité de certains aliments, qualifiant le petit déjeuner de « study in sadism », avec des œufs qui ressemblaient à des disques de hockey et du bacon peu appétissant. Cette expérience a éveillé en lui une obsession pour la bonne cuisine, ce qui l’a finalement conduit à devenir écrivain culinaire.
Un livre sur la cuisine royale
Son dernier ouvrage, *Cooking and the Crown*, trace l’histoire de la nourriture au sein de la famille royale, des banquets grandioses de la Reine Victoria à l’approche plus réfléchie des monarques modernes. Il y inclut les meilleures recettes de sa mère, comme son guide simple pour la bouillie et le bouillon de poulet, ainsi que quelques plats préférés du Roi.
« Cela fait 25 ans que je tiens à l’écart de la royauté », explique-t-il. « Maintenant, je pense avoir suffisamment d’expérience pour dire que c’est intéressant. » Au départ, le livre devait se concentrer uniquement sur les recettes de la Reine Victoria à celle de la Reine Elizabeth II.
Une cuisine moderne et responsable
À la suite du décès de la Reine Elizabeth, Parker Bowles a intégré des recettes de sa mère, ainsi que des plats favoris du Roi, comme une omelette verte. Il est conscient de ne pas empiéter sur la vie privée de sa famille.
Le Roi Charles III, connu pour son respect des produits locaux et son engagement envers l’agriculture durable, a une approche plus légère que ses ancêtres. En revanche, il conserve certaines traditions telles que les banquets d’État et l’heure du thé.
Les défis de la critique culinaire
En tant que critique culinaire, Parker Bowles doit faire face à un style de vie qui implique plus d’indulgence que la moyenne, ce qui nécessite désormais des ajustements pour sa santé. « Je peux faire un long déjeuner une fois toutes les deux semaines maintenant », confie-t-il. « En tant que critique, c’est un peu normal. »
Il a également consulté son médecin sur des traitements pour la gestion de son poids, mais a conclu qu’il ne pouvait pas être critique culinaire tout en utilisant des médicaments qui réduisent l’appétit.