Scène atroce Renée Hartevelt, victime d’Issei Sagawa Cannibale

par Stéphane
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Scène atroce Renée Hartevelt, victime d'Issei Sagawa Cannibale

Le Crime Atroce de Renée Hartevelt, Victime du Cannibale Issei Sagawa

Le nom d’Issei Sagawa résonne dans l’histoire comme le « Cannibale de Paris » et le « Cannibale de Kobe » pour une raison macabre. Dès son enfance, ce natif du Japon fantasme sur le cannibalisme, nourri par des contes comme « Hansel et Gretel ». Une interview de 2009 avec VICE révèle que les femmes occidentales grandes et en bonne santé étaient le déclencheur de ses fantasmes cannibales.

En 1977, il s’installe à Paris pour ses études à l’Université de la Sorbonne. Son plan initial était d’attirer des travailleuses du sexe pour les tuer et les manger, mais il n’arrive pas à passer à l’acte. C’est à Paris qu’il rencontre Renée Hartevelt, une étudiante néerlandaise à la Sorbonne, en mai 1981. Sagawa, immédiatement séduit par la jeune femme, la convainc de lui donner des cours d’allemand, sachant pertinemment qu’il avait d’autres desseins.

Le Meurtre de Renée Hartevelt

Le 11 juin 1981, Issei Sagawa atteint le point de non-retour. Alors que Renée Hartevelt était plongée dans sa lecture, il la surprend en lui tirant une balle dans le cou. Sagawa avoue à VICE : « Pendant une seconde, j’ai pensé à appeler une ambulance, mais ensuite, j’ai réalisé : ‘Attends, ne sois pas stupide. Tu rêves de cela depuis 32 ans et maintenant, cela se produit vraiment !' » C’est le début d’un des épisodes les plus sombres de l’histoire criminelle.

L’Acte Impensable de Cannibalisme

Dès la mort de Hartevelt, Sagawa se livre à une série d’actes abominables. Il se saisit d’un couteau de la cuisine et débute l’atroce mutilation du corps de la jeune femme. Dans une confession à VICE en 2009, il raconte : « La première chose que j’ai faite a été de couper sa fesse. Peu importe la profondeur, je ne voyais que la graisse sous la peau. Cela ressemblait au maïs, et il a fallu un certain temps pour atteindre la viande rouge. Dès que j’ai vu la viande, j’ai arraché un morceau avec mes doigts et l’ai jeté dans ma bouche. C’était vraiment un moment historique pour moi. »

Après avoir commis l’indicible, Sagawa abuse sexuellement du cadavre de Hartevelt. Il découpe ensuite ses jambes, ses bras et sa tête, qu’il place dans la baignoire. Pour se débarrasser des traces du crime, il achète deux valises, y range les restes de la jeune femme et les abandonne dans le Parc de Bois de Boulogne à Paris.

L’Impunité de Sagawa

Les témoins alertent la police, menant à l’arrestation de Sagawa. Malheureusement, malgré ses aveux horribles, les psychologues concluent qu’il est pénalement irresponsable. Déporté au Japon en 1984, les autorités tentent vainement de le juger pour meurtre. La France refuse de transmettre le dossier de Sagawa, laissant ce dernier impuni pour ses actes abominables.

Au lieu de purger une peine pour ses crimes, Issei Sagawa devient une figure médiatique au Japon, réalisant des films pornographiques et artistiques, ainsi qu’écrivant un mémoire graphique sur le meurtre de Hartevelt intitulé « Dans la brume ». Malgré ses remords mitigés exprimés dans une interview en 2001 avec The Guardian, sa soif pour la chair humaine persiste.

Le Décès de l’Impénitent Issei Sagawa

Issei Sagawa s’éteint en décembre 2022 à l’âge de 73 ans, mettant ainsi fin à la vie d’un criminel notoire qui a échappé à une justice méritée. Son histoire demeure comme un rappel lugubre des ténèbres de l’âme humaine et des failles des systèmes judiciaires.

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