Un Français tué en Bosnie après des échanges de tirs avec la police

par Angela
0 commentaire
A+A-
Reset
Un Français tué en Bosnie après des échanges de tirs avec la police
20 Minutes avec AFP

Le ressortissant français, abattu en Bosnie après avoir ouvert le feu sur la police, a été identifié trois semaines après les événements. La tragédie s’est déroulée dans un village de l’entité serbe de Bosnie, où cet homme retranché dans une maison a tiré sur des habitants tout en criant « Allaouh akbar ». Les autorités judiciaires ont confirmé que l’individu s’appelait Elie M. D., né en 2002 à Langon (Gironde).

Ce sont ses empreintes digitales qui ont permis son identification, grâce à une coopération entre les autorités bosniennes et françaises, a déclaré Srdjan Vukanovic, porte-parole du parquet régional de Trebinje. L’altercation avec la police s’est intensifiée lorsque, le 19 août, il a mis sa vie et celles des autres en péril après que des villageois aient tenté d’inspecter la maison abandonnée qu’il occupait, suite à la disparition d’un agneau dans la région.

Des forces spéciales de la police ont passé plus de six heures à tenter de négocier avec lui avant qu’un échange de tirs n’éclate, entraînant sa mort. Selon le commandant de la police régionale, Sinisa Laketa, il a été abattu à l’instant où il a ouvert le feu sur les policiers. Dans la maison, la police a découvert deux fusils, des grenades à fusil et un lance-roquette, mais aucun document personnel n’a été trouvé.

Les enquêteurs estiment qu’il avait probablement vécu dans cette maison abandonnée pendant plusieurs mois. Les raisons de sa présence en Bosnie et son éventuelle connexion avec un groupe restent floues et font l’objet d’une enquête approfondie. Le village de Zovi Do, où se sont déroulés ces faits, est situé sur la « Route des Balkans », une voie souvent empruntée par des milliers de migrants en quête d’une vie meilleure en Europe occidentale.

Il est à noter qu’après la guerre en Bosnie-Herzégovine, le pays est divisé en deux entités largement autonomes – l’une serbe et l’autre croato-musulmane – ce qui complique les dynamiques régnant sur le territoire.

Suggestions d'Articles

Laisser un Commentaire