Sommaire
Le gouvernement britannique envisage d’instaurer une interdiction des fessées, selon les déclarations du ministre de l’Éducation, Bridget Phillipson. Cette initiative pourrait faire suite à des demandes croissantes visant à interdire l’utilisation de la violence physique pour discipliner les enfants.
Une réflexion ouverte sur la nécessité d’une interdiction
Bridget Phillipson s’est montrée « ouverte d’esprit » concernant la proposition d’une interdiction. Elle a exprimé son désir d’écouter les experts sur cette question délicate. Au Royaume-Uni, des interdictions similaires ont déjà été mises en place en Écosse et au Pays de Galles, interdisant effectivement les châtiments corporels.
Les appels à changer la législation
Cette réflexion fait suite à des recommandations de Dame Rachel de Souza, la commissaire aux enfants pour l’Angleterre, qui a récemment appelé à un changement législatif. Lors d’une interview dans l’émission « Sunday With Laura Kuenssberg » de la BBC, Phillipson a déclaré : « Nous devons examiner comment nous protégeons les enfants ».
Les préoccupations des pédiatres
En avril dernier, des pédiatres ont insisté sur la nécessité de modifier la loi afin que frapper un enfant ne soit jamais considéré comme acceptable. Actuellement, la législation en Angleterre et en Irlande du Nord présente des « zones grises », permettant parfois une défense au châtiment physique, selon le Royal College of Paediatrics and Child Health (RCPCH).
Les avancées législatives au Pays de Galles et en Écosse
Le Pays de Galles a prohibé tous les types de châtiments corporels, y compris les fessées, les coups et les claques, en mars 2022. De son côté, l’Écosse avait déjà instauré une interdiction similaire en novembre 2020. Ces mesures visent à mieux protéger les enfants et à clarifier les attentes légales concernant la discipline.