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À l’Opéra de Lausanne, la magie des marionnettes prend vie dans une adaptation poétique de *Orphée et Eurydice*. Ce spectacle, mis en scène par Valérie Lesort, se distingue par son utilisation innovante de la technique du noir complet, créant une atmosphère captivante qui transporte le public aux enfers.
Poésie des marionnettes
Le dispositif scénographique, bien que simple en apparence, repose sur un savoir-faire précis que Valérie Lesort maîtrise à la perfection. L’expérience immersive est renforcée par une lumière rasante, dirigée par Pascal Laajili, qui met en valeur les mouvements délicats des marionnettes et des objets, tout en faisant disparaître les manipulateurs dans l’ombre.
Un casting de talents
Les marionnettes s’animent avec tendresse et humour, répondant avec ironie aux larmes d’Orphée, interprété par la mezzo-soprano belge Herlinde Van de Straete. Sa voix, à la fois fruitée et pleine, offre une finesse remarquable, notamment dans l’interprétation de l’air *J’ai perdu mon Eurydice*, qui constitue l’un des moments forts de la soirée.
Le duo de marionnettistes, Sami Adjali et Bertil Cazaumayou, apporte une touche d’expertise, ayant précédemment travaillé sur la célèbre émission satirique *Les Guignols de l’info*. Leur expérience se ressent dans la précision et la vivacité des personnages qu’ils animent.
Une expérience inoubliable
En plus de Van de Straete, le trio est complété par Sophia Ianni, qui incarne un Cupidon séduisant, et Caroline Guentensperger, qui donne vie à Eurydice avec une personnalité bien affirmée. L’énergie et la créativité de cette production enchantent le public, laissant une envie de prolonger ce voyage lyrique.
Ce spectacle est à découvrir jusqu’au 29 janvier à l’Opéra de Lausanne, promettant une expérience mémorable pour tous les amateurs d’opéra et de marionnettes.