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Les autorités sanitaires américaines ont récemment donné leur accord à Apple pour l’installation d’une nouvelle fonctionnalité sur certains AirPods, permettant de les transformer en dispositifs d’aide auditive destinés aux personnes souffrant de déficits auditifs légers à modérés. Les utilisateurs pourront évaluer leur audition en quelques minutes simplement en téléchargeant une mise à jour gratuite sur leur iPhone ou iPad.
Fonctionnalité et accessibilité
Les AirPods pourront « amplifier les sons » en fonction des résultats de ce test d’audition, et les utilisateurs auront la possibilité d’ajuster « les réglages de volume et de tonalité », selon un communiqué de l’Agence américaine des médicaments (FDA). Michelle Tarver, responsable au sein de la FDA, a déclaré que « la perte auditive est un problème de santé publique important qui touche des millions d’Américains ».
Une avancée significative
L’autorisation de ce dispositif sans ordonnance, intégré dans un produit audio largement utilisé, marque une nouvelle étape pour améliorer la disponibilité, l’accessibilité et l’acceptabilité des aides auditives. Destiné aux adultes de 18 ans et plus, le dispositif a été testé lors d’un essai clinique impliquant 118 participants. Les résultats ont révélé que les utilisateurs qui ajustaient eux-mêmes les réglages percevaient un bénéfice similaire à ceux qui avaient reçu des ajustements professionnels sur le même appareil.
Historique et perspectives d’avenir
En 2022, la FDA avait déjà facilité l’achat d’appareils auditifs en magasin, sans prescription médicale ni intervention d’un audioprothésiste, afin de réduire les prix et d’améliorer l’accès à ces dispositifs. Les écouteurs compatibles avec cette nouvelle fonctionnalité seront les AirPods Pro 2, commercialisés à 279 euros en France.
Apple mentionne que le nouveau dispositif fonctionne en « augmentant les fréquences pour que les sons soient plus clairs ». La société prévoit que cette fonctionnalité sera disponible à partir de cet automne dans plus de 100 pays et régions, y compris l’Allemagne et le Japon, sous réserve de l’autorisation des autorités sanitaires locales.