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Reprise des travaux à l’Assemblée nationale
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a appelé à reprendre les travaux à partir de la proposition de loi déposée par le député MoDem Olivier Falorni, mettant en avant l’importance de s’appuyer sur le travail législatif déjà réalisé au cours de la précédente mandature.
Un texte soutenu par 225 parlementaires
Le texte de loi proposé par Olivier Falorni avait déjà été débattu au printemps, avant d’être interrompu par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier. Ce projet visait à légaliser l’aide active à mourir, incluant des options comme le suicide assisté et, dans certains cas, l’euthanasie. Les termes précis n’étaient pas utilisés, le texte préférant parler d’« aide active à mourir » pour encadrer strictement ces pratiques. La proposition avait reçu un large soutien, avec 225 parlementaires signataires, dont Yaël Braun-Pivet elle-même.
Des débats attendus à partir du 27 janvier
Yaël Braun-Pivet souhaite relancer ce processus législatif en reprenant le texte existant, enrichi des amendements déjà adoptés, programmés pour débuter le 27 janvier. Avec deux semaines de débats dans l’hémicycle, elle a insisté sur le fait qu’elle présiderait personnellement tous les débats.
Le gouvernement prêt à discuter
Le Premier ministre Michel Barnier a également exprimé son soutien à la reprise des discussions, tout en reconnaissant avoir des réserves sur certains amendements adoptés précédemment. Il a souligné l’importance de donner la parole aux soignants, dont l’expertise est cruciale.
Une priorité au point de vue des soignants
Yaël Braun-Pivet considère que les oppositions du Premier ministre à certains aspects du texte sont une invitation à un débat approfondi. Il est essentiel d’écouter les professionnels de santé, dont les avis doivent être pris en compte pour élaborer une législation adaptée aux réalités du terrain.
Vers une évolution de la législation sur la fin de vie
Le texte de loi proposé vise à introduire un cadre législatif clair pour l’aide active à mourir, prenant en compte les situations de souffrance et de perte d’autonomie. Si adopté, il permettra aux personnes atteintes de maladies graves de demander une assistance médicale pour mettre fin à leurs jours dans des conditions strictes, marquant une évolution majeure de la politique française sur la fin de vie.