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Thomas Périlleux, sociologue et clinicien du travail, met en lumière les enjeux du burn-out au sein des nouvelles organisations. Son ouvrage, Le Travail à vif. Souffrances professionnelles, consulter pour quoi ?, récemment nommé pour le prix Penser le travail 2024, analyse les témoignages de salariés éprouvés par des situations d’épuisement professionnel.
Un regard sur les pathologies du travail
Le livre de Périlleux, fruit de quinze années de consultations, aborde des questions d’actualité telles que les changements dans le travail, accentués par la crise sanitaire. Ces transformations entraînent des conséquences tant collectives qu’individuelles, incluant l’intensification du travail et la perte des anciens collectifs de travail. Le sociologue souligne que nous pourrions être à un tournant de ce modèle de performance et de réussite individuelle.
Les risques psychosociaux en pleine montée
Un autre aspect critique abordé par Périlleux concerne l’évolution de la santé mentale au travail. Il observe une augmentation des risques psychosociaux et du burn-out, en parallèle avec un changement de réglementation et la multiplication des intervenants en entreprise. Cette dynamique soulève des questions importantes sur la gestion du bien-être des employés dans le milieu professionnel.
L’importance de l’écoute dans le travail
Au cœur de son analyse, Périlleux met l’accent sur la nécessité d’une écoute attentive. Il insiste sur l’importance de comprendre le « réel du travail », afin d’écouter les expériences des salariés. Cette approche permet de faire ressortir les tensions entre les valeurs des métiers et les modèles de travail imposés.
Repartir des situations vécues révèle comment le sens du travail peut se construire ou se détruire, et dégage des perspectives de création et d’innovation. Le sociologue démontre que le sentiment d’impuissance n’est pas toujours synonyme d’absence de pouvoir d’agir, renforçant ainsi l’idée que chaque salarié possède des marges de manœuvre.
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