Dans la nuit de vendredi à samedi, le commissariat de Fort-de-France a été la cible de tirs nourris, sans faire de blessés. Deux individus cagoulés à moto ont ouvert le feu sur la façade du bâtiment, visible à travers les impacts de balles constatés par un correspondant de l’AFP. La préfecture a condamné ces actes de violence, soulignant que cette attaque survient dans un contexte de tensions persistantes dans la région.
Jean-Christophe Bouvier, préfet de Martinique, a fermement dénoncé ces violences, et une personne liée à cet incident a d’ores et déjà été interpellée. Thierry Baucelin, représentant du syndicat Alliance Police Nationale, a exprimé le ras-le-bol des forces de l’ordre face à cette situation alarmante, tout en les remerciant pour leur professionnalisme.
Les troubles se sont intensifiés à Sainte-Thérèse, où lors de cette deuxième nuit consécutive, des barricades ont été incendiées et des groupes d’individus se sont confrontés aux forces de l’ordre en leur lançant des projectiles. En réponse, les gendarmes mobiles ont recours à des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Ces événements font suite à des violences similaires survenues dans ce même secteur dans la nuit du 2 au 3 septembre, où des policiers avaient déjà été visés par des tirs. Ils s’inscrivent dans un mouvement de protestation contre la vie chère en Martinique, qui a débuté le 1er septembre, où de nombreuses actions sont menées pour réclamer des prix plus justes sur les produits alimentaires, en harmonisation avec ceux de l’Hexagone.